Quoi ? : Cuisine Méditerranéenne
Où ? : 222 chemin du Roucas 13007 Marseille
Quand ? : Lundi > Samedi Midi et Soir
Combien ? : Entrées de 9 à 12 € / Plats de 13 à 24 € / Accompagnement 4.50 € / Desserts 7.5 € / Cocktails 9.50 €
Des Questions ? : 07 85 62 61 00
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Le Restaurant Matière Brut de prend ses quartiers d’été au Roucas. Dans un patio végétalisé de la place du Terrail, on savoure une cuisine d’été fraîche et créative comme on les aime.

L’un à ce bistrot fameux dans le quartier Bompard (Matière Brut). L’autre est l’un des bouchers les plus prometteur de la ville à deux pas de là (LM Boucherie).

Seul on va vite, à plusieurs on va loin. Et Jérémy Julien et Luca Morand, deux enfants d’Endoume voient indéniablement plus loin que leur pas de porte. En investissant le Culti, bar PMU chic du Roucas blanc et son ravissant patio caché en bas des marches, ils proposent une adresse discrète pour des déjeuners d’affaires et des dîners intimes.

Et comme ces deux-là aiment jouer à domicile, ils embarquent aussi dans l’équipe les fromages d’Alban Dumolié (Lucienne) et les pâtisseries de Sabrina Guez. Qui s’en plaindra ?

Comme à l’accoutumé Jérémy a concocté une carte courte mais gourmande avec des produits locaux, frais et une pêche locale.

Au niveau barbac, forcément ça assure.  La saucisse purée goûtée ce jour-là envoie du lourd, mais pas sur l’estomac. La pêche du jour (du thon) est twistée par une petite émulsion aux agrumes.

En cuisine Matthieu Dugas et Luca Morand laissent infuser leur créativité et on reviendra pour tester leur filet mignon rôti, jus de chorizo, oignons nouveaux brûlé et émulsion courgette menthe qui fait tant envie.

Un verre de blanc frais du domaine de Cristia à Châteauneuf du Pape et une tartelette aux fraises de Provence posée sur sablée aux amandes et un confit pourra conclure votre repas sur une note douce à défaut de vous motiver à aller reprendre le travail.

Le Petit Plus : Le bar du haut va prochainement être relooké à l’ancienne et le Bistrot Matière brut se transformer en épicerie et comptoir de l’apéro.

Par Eric Foucher