Quoi ? : Brasserie (cuisine française)
Où ? : 21 cours Honoré D’estienne d’orves 13001 Marseille 
Quand ? : 7/7 De 11.45 à 23.30 
Combien ? : Entrées 3-11 € / Plats 14-24 / Desserts 9-10 € / Trouvailles 7-12 € / Verre de vin 6-8 €/ Cocktails 8-12€
Transport ? : M1 Vieux-Port / T3 Sadi Carnot
Des Questions ? : 04 88 22 43 86
Un lien ? : Cliquez-ici

La Nouvelle Garde débarque à Marseille pour célébrer l'art de vivre à la Française du nord au sud avec la Brasserie Barbotin. Au menu ? Un cadre grandiose à deux pas du Vieux-Port, des grands classiques bistrotiers, des spécialités provençales et iodées, des cocktails créatifs et plus de quilles qu'au bowling !

Après avoir régalé locaux et touristes des plus beaux quartiers de Paris, mais aussi  de Lille et de Neuilly-sur-Seine, la Nouvelle Garde fait le plein d’embruns et s’installe sous le regard bienveillant de la Bonne-Mère au rez-de-chaussée d’anciens bâtiments de l’Arsenal des Galères.

Si la vaste terrasse (150 places assises) sur le Cours d’Estienne d’Orves promet de belles soirées d’été, c’est l’intérieur qui subjugue de prime abord avec ses hauts murs de pierres, ses poutres massives et sa déco “sophistico-décontractée” à l’italienne très instagrammable, réalisée par le studio londonien B3 designers. 

Ses prix très doux en font une adresse idéale pour des déjeuners réguliers ou pallier aux pannes d’inspiration à l’heure du dîner.

Et ça tombe à point nommé, parce qu’il vous faudra venir et revenir pour vous délecter des nombreux classiques mijotés par Camille et sa brigade. Parmi les hits culinaires : les poireaux vinaigrette, la saucisse purée (bien beurrée), le tartare…

Évidemment, pour soigner son intégration sudiste, la brasserie Barbotin rend aussi hommage à la cuisine provençale.

On trouvera ainsi par exemple à la carte une belle daube de poulpe, un toast à la soubressade, des sardines grillées et même une soupe au pistou aillée à souhait.

Pour la soif, la brasserie Barbotin donne à voir une gargantuesque sélection de quilles et cocktails inspirés.

Quatre-vingt-neuf références au total, sourçées sur tout le territoire parmi lesquelles deux cuvées Nouvelle Garde, mais aussi quelques bières et des cocktails surprenants à l’instar du « Bovary » au gin charentais, liqueur de fleur de sureau, citron, blanc d’oeuf et sumac qui – entre nous – pourrait presque faire office de dessert avec sa gourmande mousse.

 

Impossible de faire l’impasse sur l’iconique Paris-Brest qui participe à la renommée de toutes les adresses de la Nouvelle Garde avec son addictif coulant praliné et noisettes torréfiées.

La tarte tatin, la mousse au chocolat, le nougat glacé et son délicieux coulis que nous avons pu déguster valent aussi le détour.

Fidèle aux traditions, la Nouvelle garde remet au goût du jour le concept de vin à la ficelle. Ici trois références de vin  (un blanc, deux rouges) donnent droit à ce mode de conso éco qui consiste à ne payer que les centilitres consommés.

Le Petit Plus ? La cuisine et le bar restent ouverts l’après midi pour un service « limo »en continu qui s’accompagne d’une sélection de “trouvailles” à picorer. 

Par Astrid Briant / Photos AB et EF