Les habitués du Saint-James - dont l’âme demeure - et les anglosaxons avertis sont déjà nombreux à franchir les portes de Bonnies. Le bouche-à-oreille se charge de remplir les dernières chaises vides.
Et pour cause : aux commandes, Megan Moore, une Écossaise aussi inspirée qu’inspirante, qui dévoile à travers son semainier – et un nouveau sandwich chaque jour – toute la richesse d’un parcours allant de Glasgow à Londres, en passant par le Mexique et désormais la Provence.
À ses côtés, Lucas, fidèle complice de chez Livingston, la rejoint dans cette aventure qui crée du lien entre les cultures.
Avant ou après un petit noir de spécialité Luciani – gage d’une immersion dans la tradition marseillaise pour les néophytes – on se laisse tenter par le plat du jour. Le vendredi, jour de notre visite, c’est vongole. Une invitation qui tombe à point, portée par la fraîcheur des palourdes, véritable pêché mignon de Morgan, qu’elle sélectionne soigneusement non loin de Vitrolles. Traditionnellement servies avec des linguines, on les retrouve parfois lovées dans un riz. Il nous tarde de revenir pour le très familial poulet rôti.
Une ambiance comme à la maison
Poulet rôti, escalope, aïoli… des plats bistrotiers qui font la part belle aux produits locaux, sans chichis ni fioritures. Avec Radio Fip en fond sonore et une conversation facile avec le duo de tenanciers, au comptoir ou sur la terrasse face à la Bonne-Mère, Bonnies incarne l’authenticité, relevée d’un « je ne sais quoi » venu d’outre-Manche.
All day long, mais plus que jamais à l’heure de l’apéritif, Lucas et Megan donne à voir trois cocktails – Expresso Martini, Negroni et Margarita – auxquels s’ajoutent quelques quilles de Provence, l’iconique Pac et de bonnes bières pressions
Le Petit Plus : Une très belle et rafraîchissante salle de billard cachée dans une arrière-salle voûtée en pierres apparentes qui promet des parties improvisées empreintes de convivialités toute l’année.
Par Astrid Briant (Texte et Photos)









