Notre-Dame de la Garde est pleine de surprises ! Après la boutique, le restaurant « Les Eaux Vives » puis le foodtruck « Le Bon Air », c’est au tour du musée de voir (de nouveau) le jour. En effet, après 4 ans de fermeture, sa réouverture promet de belles découvertes.
Que l’on soit chrétien ou non, marseillais ou non, on monte à la Bonne-Mère comme un pèlerinage. Ou plutôt « on monte à la Vierge », comme le disait la grand-mère du recteur de la basilique, le père Spinosa.
On y admire le coucher du soleil, le paysage, les ex-votos ou les mosaïques à l’intérieur de la basilique, on y prie, on y met un cierge, on s’y détend aussi ou on y emmène des amis de passage pour leur faire visiter le lieu auquel les marseillais sont le plus attachés (avec le stade Vélodrome bien sûr).
La Bonne Mère, c’est un phare dans la nuit, que l’on arrive ou que l’on quitte Marseille, par la voie maritime ou la voie ferroviaire, c’est elle que l’on voit en premier et en dernier. Quand vous marchez dans la ville, il suffit parfois de tourner la tête pour l’apercevoir au loin, toujours là, comme veillant sur nous.
Mais connaissons-nous réellement l’histoire de Notre-Dame de la Garde ? Grâce à la dynamique et sympathique équipe du sanctuaire, sous l’égide du recteur, le père Spinosa, le musée, ouvert en 2013 mais fermé en 2019, réouvre enfin ses portes.
Il nous conte l’histoire passionnante de ce fort depuis sa construction : le pèlerinage à Notre-Dame de la Garde au fil des siècles, les origines du sanctuaire et sa reconstruction au milieu du XIXe siècle sont les thèmes principaux abordés par l’exposition permanente.
Les archives, papiers ou audiovisuelles, les objets liturgiques et œuvres d’art dévoilés sont d’une qualité impressionnante. Des expositions temporaires viennent également enrichir la programmation. En ce moment et en partenariat avec le musée du château Gombert, fermé pour travaux, l’exposition « Noël en Provence » présente jusqu’au printemps des crèches et des santons.
L’été prochain, une exposition sur le Saint-Suaire de Turin (avec une réplique parfaite et à l’échelle), complétée par des œuvres sur le thème de la Passion du Christ et de la Mater Dolorosa, promet d’être fascinante. La Bonne Mère n’a pas fini de nous étonner !
Le Petit Plus :
Les familles sont plus que les bienvenues à Notre-Dame de la Garde. Dans la salle du rez-de-chaussée du musée, des ateliers découverte à destination des enfants sont particulièrement intéressants et ludiques. Le sanctuaire a également mis en place des livrets pédagogiques pour permettre aux enfants de 6 et 12 ans de mieux connaître l’histoire de Notre -Dame de la Garde.
Par Valérie Vangreveninge / Texte et photos