Quoi ? : Boutique et Galerie
Où ? : Unité d'Habitation 280 B oulevard Michelet
Quand ? : Du mardi au samedi 10h30- 18h30
Combien ? : Entrée Libre
Transport ? : M1 Rd pont du Prado / Bus 21 et 22
Des Questions ? : 04 13 63 52 79 / 06 52 73 10 98
Un lien ? : Cliquez-ici

Cette galerie et boutique fut nommée d'après le numéro donné à la cellule par un Fada visionnaire il y a plus de 70 ans. Entièrement tourné vers l’architecture et le design, son espace ainsi que l’appartement qui le complète proposent un dialogue très ouvert avec les œuvres et les objets qui l'investissent.

Au fil des années, la Cité radieuse de Le Corbusier est devenue une étape incontournable à Marseille pour tous les touristes férus d’architecture. Ils y viennent pour le bâtiment de ce penseur visionnaire lui-même bien sûr mais aussi depuis quelques années pour les commerces et lieux d’exposition logés à bonne enseigne dans les rues de ce village vertical.

Aux côtés des expositions d’art contemporain du MaMo, des ouvrages d’architecture de  la Librairie Imbernon et des éditions d’objets de design et d’artisanat contemporain de Maison Moutte, la Galerie Kolektiv 318 propose une offre complémentaire et inspirée par le brutalisme et le génie des lieux. Au bout de la rue dédiée depuis ses débuts aux commerces (le 3ème étage) Laura et Maxime Forrest proposent une sélection de Mobilier et objets contemporains qui réinterprètent les codes fonctionnalistes, modernistes et brutalistes. Affiches, sérigraphies, livres, céramiques et réédition de petits mobiliers accompagnent des expositions temporaires où il est laissé aux artistes le loisir d’apprivoiser les lieux : la cellule faisant office de café-boutique  mais aussi un appartement à l’architecture emblématique du bâtiment (un duplex descendant) la structure presque entièrement d’origine avec toutes les jolies trouvailles que ça implique.

La designer et plasticienne Malwina Konopacka y a déjà présenté une série de vases, assiettes murales et illustrations réunies sous le nom “La Cité”, les artistes Chadya SOUR et Won Jin CHOI y ont questionné le rapport de l’art avec l’architecture tandis que le typographe Vojtěch Říha et le designer céramiste Matěj Polách ont introduit la typographie dans le monde du design en modélisant des lettres en volume pour proposer un remarquable alphabet de céramique.

Autant de croisements aux frontières de la mode, du design, des arts plastique qui passionnent le couple qui ne souhaitent rien tant que faire  découvrir des designers et artistes émergents et partager leur passion pour les mouvements d’architecture du XXème siècle à travers un patient et discret travail d’édition, de réédition et de diffusion. Ici les rêves de béton prennent forme.

(E.F)