A la fois showroom, galerie, et boutique, la Maison Mirbel propose des objets de design uniques et atypiques pour une déco sur-mesure de vos intérieurs.
Si Maison Mirbel est aujourd’hui perchée au 4ème étage de la Cité radieuse le Corbusier, les premiers pas de l’entreprise familiale se sont faits à Ixelles en décembre 2013 lorsque, à la demande de son amie Mathilde, Ginie (alias Virginie Bel) se voit confier la tâche de tenir sa galerie et de l’entretenir en mobilier. Attachée de presse de formation, cette autodidacte marseillaise passionnée de meubles et objets d’art design se prend tout de suite au jeu, et se fait rapidement remarquer à Bruxelles.
Après 4 ans de dur labeur, la décoratrice part retrouver les siens au soleil. Entre ses travaux d’installations aux Docks et de décoration d’une maison de particuliers, Ginie déniche en guise de nouveau lieu de travail une véritable perle rare dans la Cité Radieuse Le Corbusier. Investis dès la fin de l’année 2016, les locaux polymorphes se présentent comme une « boutique-showroom-galerie à vivre », à mi-chemin entre espace d’exposition et magasin, cabinet de curiosités et bureau.
Tous les 4 mois, son petit salon revêt de nouveaux atours, affichant toujours un mélange de vintage et de moderne. Car la maîtresse des lieux tient particulièrement à mêler les genres, tout en s’éloignant le plus possible des grands classiques « vus et revus » du design. Le tout forme étrangement un ensemble cohérent, ingénieux mix entre design mid-century et contemporain, entre ses trouvailles parmi les designers émergents et son mobilier pointu des années 40-50. Dans la Maison, cohabitent une rocking chair moderne du duo belge Muller / Van Severen, la chaise démontable de Pierre Jeanneret, des lampes JUNIT colorées des allemands Schneid (à composer soi-même), ou encore un porte-manteau piano en bois Peruse dont elle a l’exclusivité… Mais pour les plus petits budgets aussi la visite vaut le détour : vous pourrez vous offrir des objets chinés, tels qu’un plateau vintage souvenir de Marseille en résine, ou autres petites choses abordables comme les cartes postales de Marseille rebrodées par son amie belge Eugénie Collet, ou encore les bougies La Canebière… au cannabis !
Ainsi, la créatrice se démarque toujours, choisissant avec soin chaque pièce exposée. De la même façon, dans son travail elle sélectionne uniquement des projets (pas plus de deux en même temps) qui lui tiennent à cœur, à l’image de la collection fifties qu’elle dessine actuellement de A à Z pour un éditeur de meubles, ou encore de ce contrat pour une villa sur-mesure qu’elle fait faire à Porquerolles.
Toujours à l’affût des dernières tendances comme des nouveautés à chiner, Ginie puise son inspiration dans ses repérages réguliers : salons à Milan ou Bruxelles, D-Days à Paris, réseaux de marchands à Anvers, Nancy, Gent… Enfin, dans une démarche éthique, elle concrétise ses idées avec l’aide d’artisans dans toute l’Europe, en particulier en collaboration avec des ateliers portugais réputés pour leur savoir-faire et leur travail de la matière première (son architecte associée Ana Maia l’appuie également sur ce terrain, depuis les débuts de la Maison en Belgique).
Le Petit Plus : Des événements (pop-up créateurs), expositions ont lieu régulièrement dans l’unité d’habitation
C.E.