Dernier venu dans le quartier des Catalans, où les bonnes adresses font doucement leur apparition, Lily Paillettes offre une halte sympathique, entre robes vintage et effigies détournées de la Bonne Mère, vestes à poils et mugs à base de popopopop.
Lily Paillettes n’est pas née de la dernière pluie. Après avoir organisé pendant 10 ans des ventes privées – c’était avant le succès du site Internet éponyme et la multiplication des boutiques usines des grandes marques – Sarah Zitouni-Contadini, la créatrice du concept store, décide d’ouvrir sa propre boutique. Habitante du quartier depuis 20 ans, elle zieute d’abord du côté de Saint-Victor, forcément attractif, avec ses multiples commerces et bars dans l’air du temps, puis s’aperçoit que les lignes bougent autour de la place du Quatre-Septembre. Depuis quelques années, la population est plus jeune, plus ouverte, plus de partout et ses voisins de palier, Dame Farine et La Fabriquerie, semblent avoir déjà flairé le coup du quartier qui monte…
Alors au printemps dernier, Sarah a investi cette petite boutique tout au bout de l’avenue de la Corse, avec l’idée d’y regrouper un espace dépôt-vente, des accessoires et des bijoux de créateurs marseillais et des vêtements neufs de style vintage. Sur les pendants, blouses imprimées, robes fleuries, manteaux en laine, vestes à poils de chez King Louie, La Petite Etoile ou encore Mademoiselle Yéyé qui sera là au printemps.
Côté accessoires, on trouve les bijoux Oma Bloom, créés par deux comédiennes de Plus Belle la Vie, des broches Les Petits Hauts, des céramiques Tarente, dont certaines inspirées par des coques d’oursins, des sacs et pochettes Petite Mendigotte, des savons Fabrique de Courennes, des lampes à huile Bazar de luxe et quelques trucs rigolos comme ces bijoux attrapes-photos, les boules à neige à l’effigie de la Bonne-Mère signées « J’ai vu la Vierge » ou encore les mugs et broches BAAAM avec leurs slogans rock n’roll.
Le Petit Plus : Asseyez-vous sur l’une des chaises au fond de la boutique, feuilletez un magazine… et dites-vous que c’est quand même drôlement plus sympa de faire du slow shopping que de faire du shopping non-sense.
Par Aurélie Thépaut