L’imaginaire contemporain du café est tout entier enraciné, organisé autour du bien-être individuel et collectif des hommes. Les vertus de cette boisson, d’abord médicinale, puis dégustative et conviviale, l’ont finalement emporté sur toutes formes de procès, en particulier religieux. En quelques siècles, le café est certes devenu une gigantesque économie, mais il s’est surtout imposé comme un rituel anthropologique au sens le plus étymologique du terme. Puisque Léon-Paul Fargue affirme que « le café est l’institution la plus solide de France », comment expliquer que son objet soit si méconnu, son histoire si négligée, ses vertus si peu célébrées ? Il y a là un mystère que l’exposition Café In tente de lever, mais aussi la surprise de découvrir au sein de ladite « institution » un matériau scientifique, anthropologique, esthétique et économique que bien peu de rubiacéespeuvent révéler. De la baie à la tasse, c’est l’histoire, la géographie, l’économie, l’environnement, la consommation, la publicité et l’esthétique du café qui se mêlent et s’emmêlent dans un vaste et même univers. Il s’agit in fine de transformer le visiteur / consommateur de café en spectateur éclairé d’une histoire qu’il soupçonnait peu et dont il vient de comprendre qu’elle lui est familière.
L’imaginaire contemporain du café est tout entier enraciné, organisé autour du bien-être individuel et collectif des hommes. Les vertus de cette boisson, d’abord médicinale, puis dégustative et conviviale, l’ont finalement emporté sur toutes formes de procès, en particulier religieux. En quelques siècles, le café est certes devenu une gigantesque économie, mais il s’est surtout imposé comme un rituel anthropologique au sens le plus étymologique du terme.
Puisque Léon-Paul Fargue affirme que « le café est l’institution la plus solide de France », comment expliquer que son objet soit si méconnu, son histoire si négligée, ses vertus si peu célébrées ? Il y a là un mystère que l’exposition Café In tente de lever, mais aussi la surprise de découvrir au sein de ladite « institution » un matériau scientifique, anthropologique, esthétique et économique que bien peu de rubiacéespeuvent révéler.
De la baie à la tasse, c’est l’histoire, la géographie, l’économie, l’environnement, la consommation, la publicité et l’esthétique du café qui se mêlent et s’emmêlent dans un vaste et même univers. Il s’agit in fine de transformer le visiteur / consommateur de café en spectateur éclairé d’une histoire qu’il soupçonnait peu et dont il vient de comprendre qu’elle lui est familière.