The Wizard fait partie de ces autodidactes des arts graphiques qui fait son bout de chemin sans esbrouffe et sans jamais se prendre trop au sérieux.
The Wizard fait partie de ces autodidactes des arts graphiques qui fait son bout de chemin sans esbrouffe et sans jamais se prendre trop au sérieux. Cela fait déjà pourtant une paire d’années qu’il s’inspire de la rue pour exprimer ses idées mais aussi les véhiculer : sur des affiches au départ, puis sur des tableaux naïfs réalisés en volume mettant en scène des figurines et objets familier dans des saynètes du quotidien et enfin depuis peu sur des tableaux en relief faits de couches de papiers Canson® . Oui oui, ces feuilles de vélin épaisses et multicolores que l’on découpait en cours de dessins. Et c’est bien cette dernière étape qui nous intéresse le plus de par son apparente simplicité. Détournant des logos célèbres, des personnages de notre enfance ou des messages publicitaires, son travail s’apparente américain « lowbrow »américain, une mouvance artistique s’appropriant les codes de la culture populaire en opposition au « highbrow » (littéralement « front élevé ») désignant une culture élitiste, reposant sur des références hermétiques au grand public. ses formes sont très simples en apparence mais offrent souvent une double lecture. Les motifs sont généralement monochromes mais leur superposition crée de légères ombres et dessine le relief. Les tracés découpés minutieusement au scalpel revendiquent et assument l’imperfection du « hand made ». C’est même de ces petits accidents qu’en naît leur singularité. Des tours dont le magicien garde le secret…