Le Musée Borély poursuit le dialogue entre ses collections d’arts décoratifs mais aussi de mode et les créations innovantes de jeunes designers comme Benjamin Graindorge.
Diplômé de l’ENSCI en 2006, Benjamin Graindorge n’a pas tardé à faire parler de lui en raison de son imagination débordante qui l’amène à créer sur tous types de projets. Sélectionné à deux reprises pour participer à la Design Parade, il a remporté plusieurs prix, comme le concours Cinna et les Audi Talents Awards, puis été édité chez des marques comme Moustache, Artuce ou Ligne Roset. S’il est intéressé par le design industriel, c’est par l’édition en petites séries voir en pièces uniques d’objets artisanaux qu’il se distingue. Convoquant des savoirs faire incroyables dans les métiers du cuir, de la pierre ou du bois (nb : les 30 essences différentes font du bahut de l’entrée une pièce quasi pixellaire), il façonne des mobiliers ou des objets qui réussissent la gageur d’être tout à la fois fonctionnels et poétiques.
C’est la rencontre avec le studio de création Ymer et Malta en 2010 qui lui a permis de mettre à profit cette envie de travailler avec des matériaux durables et fusionner artisanat et technologie.
La nature (quelle soit végétale, minérale ou animale) aux formes organiques se conjugue avec la rigueur et le minimalisme d’une culture japonaise qu’il affectionne tout particulièrement. Ce dialogie fait de ses créations de véritables œuvres d’art suscitant l’émotion.
Bancs, appliques, luminaires, banque d’accueil sont à découvrir en parcourant les salles du Château Borély où elles révèlent toute leur noblesse.
(E.F)