L'exposition Underbrut pose la question du devenir de l'art brut à l'heure de sa reconnaissance et de ses liens avec la pratique de la micro-édition.
Que savons-nous de l’art brut ? À l’ère du numérique, quel est le devenir de la matière imprimée, de l’édition papier ? de l’art « hors-caste » ?
La microédition n’est pas une pratique réservée à quelques professionnels mais un enjeu qui intéresse et qui concerne tous les publics comme l’art populaire, l’art dit singulier ou l’art brut. Peut-on pratiquer l’art ? l’édition ? de manière instinctive hors de la « sphère savante » ? Le Dernier Cri, organisateur de l’événement, dit « oui » en une exposition « underbrut » qui présente au travers de 4 volets, une vision de cheminements artistiques hors marché de l’art traditionnel :
– la Pop galerie : collection privée de Pascal Saumade de l’art populaire à l’art brut.
– les Singuliers du Sud : première exposition marseillaise regroupant des figures emblématiques de l’art singulier du sud : Raymond Reynaud, Gérard Lattier, Elisabeth Villa Basset, Evelyne Postic, JP Nadau, Phil le Venimeux…
– une installation de Manuel Ocampo, artiste en résidence et peintre philippin qui navigue à la frontière de l’art contemporain et de l’art populaire.
– Kuti kuti magazine : collectif finlandais, où se côtoient bd et graphisme proches de l’art brut. Trois auteurs seront présents pour une installation in situ mélangeant la matière imprimée à la peinture (Reijo Karkainnen, Tommi Musturi, Jarno)
(Source : Friche Belle de Mai)