L’architecture du Frac se met à disposition des séries de photographies réalisées par l’artiste espagnole Marie Bovo et offre un nouveau regard sur le quotidien.
Un ours danse enchaîné dans une cage à Mychkine (ville de Russie), tandis que des vêtements, des objets, des tapis décrivent les mouvements énigmatiques d’un campement de Roms à Marseille. L’espace est violent. Cela tient à ce que les photographies, les films qui composent l’exposition montrent toujours des espaces entrechoqués. Les traversées photographiques de Marie Bovo narrent des « histoires d’ailleurs », proches et lointaines qui semblent échapper à la mondialisation des flux et des échanges. Cette juste distance, bien peu sont parvenus à la trouver, ni trop loin, ni trop proche, toute l’œuvre photographique et vidéo de Marie Bovo peut se lire comme une pensée de l’altérité où le voyage ne souffre d’aucun désir d’exotisme mais résonne comme une véritable expérience de vie.
Nocturnes les vendredis 17 avril, 15 mai, 12 juin, entrée gratuite de 18h à 21h
(Source : Frac Paca)