Quoi ? : Exposition Post-Graffiti
Où ? : Château de Forbin, 30 Traverse Cavaillon, 13011 Marseille, France
Quand ? : Du 4 juillet au 4 Août 2021
Combien ? : 10 € (réduit 5 €)
Des Questions ? : 04 91 45 39 68
Un lien ? : Cliquez-ici

C’est un des pionniers du post-Graffiti que le Château de Forbin a accueilli en résidence au printemps pour des créations inédites. En plus des traditionnelles peintures, l’artiste New-yorkais s’est fendu d’une œuvre dématérialisée. Avec les fameux NFT, le futur, c’est maintenant !

Charles William Hargrove Jr. (1963, Bronx, NYC.) alias Kool Koor fait partie des pionniers du graffiti, au même titre que Dondi White, Rammellzee, Futura 2000, A-One, Phase2, Lee Quinones, Daze dont le Château de Forbin qui s’est spécialisé dans ce courant ainsi que le post Graffiti s’en est fait le chantre en France.

A l’invitation du Centre d’art, l’artiste est venu créer une toute nouvelle série d’œuvres en résidence durant les mois d’avril et mai. Jeu de la lignes, architecture et mondes imaginaires, où quand les échecs rencontrent la science-fiction, deux univers qui le passionnent. Ainsi est née cette exposition visible en rez-de-jardin de ce merveilleux château.

Aux premiers abords, des formes assez massives à l’aérosol surlignées au posca. Et puis lorsqu’on y prête plus attention, on découvre dans celles-ci des paysages. Sont-ce des villes de purs fantasmes de l’artiste ? Nul de ne la sait car comme l’alphabet qu’il avait créé et que l’on retrouve sur un mur, le motif prime et doit laisser grand ouvert les interprétations.

Une œuvre immatérielle a été créé lors du vernissage. Une feuille avec un dessin de l’artiste numérisée pour devenir une œuvre digitale a ensuite été dissoute dans une solution. L’heureux acquéreur se verra remettre un code pour la visualiser contenu dans un petit portefeuille customisé par l’artiste.

Rooks and Robot, un nom d’expo assez énigmatique dont l’auteur lui-même s’explique : « Mon premier nom d’artiste était The Arbitrator Koor. Je me suis appelé The Arbitrator Koor parce que j’avais l’impression d’être un arbitre dans mon travail artistique ; l’arbitre entre une réalité que nous connaissons et une réalité qui est autre. Kool est apparu plus tard, lorsque j’ai commencé à enregistrer de la musique. Quand j’étais jeune adulte, j’étais attiré par le jeu d’échecs – I like the tower or the rook – Je voulais utiliser « Rook » comme nom d’artiste mais je l’ai abandonnée. J’ai pris le K et le R et je les ai retournés. C’est comme ça que j’ai eu mon nom d’artiste. Il reflète ma façon de penser et personnifie ma créativité : jeu de la ligne, architecture et mondes imaginaires, Si vous regardez la vie ou les choses de l’autre côté, vous pouvez souvent les comprendre. C’est ainsi qu’est né Koor »

Le Petit Plus : En plus de l’exposition de Kool Kor vous avez bien sûr aussi l’exposition permanente, un hommage à l’art américain de la fin du XXe siècle (le post-graffiti principalement new-yorkais des années 80-90)

Par Eric Foucher