Signal, Espace(s) réciproque(s) est une exposition dédiée à la scène contemporaine bruxelloise qui réunit 16 artistes belges et internationaux basé·e·s à Bruxelles. Son titre rappelle l’utilité première des œuvres d’arts à savoir avertir, faire réfléchir le spectateur sur un danger, un problème de société etc…
Cette exposition a été l’occasion pour Aurélie Faure et Lola Meotti, 2 commissaires d’expositions indépendantes de se rencontrer et de collaborer. La communication a été un des thèmes fédérateurs de cette rencontre. Des points communs entre la ville de Marseille et Bruxelles ont émergés comme l’avant-gardisme.
Le duo de commissaires font ressortir trois “catégories” de ces “signaux” et “espaces réciproques” et ont ainsi identifié :
– les œuvres qui s’imposent comme des monuments, qui se jouent du lieu et de son espace
Cela peut être des signaux dérangeant comme la vidéo d’Anna Raimondo pour laquelle l’artiste a installé un fond sonore de simulation d’orgasme dans les transports en commun de Londres, Bruxelles, Marseille…
– les œuvres qui interrogent la vision augmentée, celles qui font appel aux nouvelles technologies pour peindre un monde qu’on ne peut voir à l’œil nu.
L’installation de Claire Williams « Electromagnectic Activity of the sun » invite le visiteur à s’accouder sur une table ronde et mettre des mains sur ses oreilles afin de capter les ondes et entendre des ultra-sons.
– les œuvres qui apparaissent comme des clés de lecture, des gestes qui proposent un voyage, une projection du spectateur dans un contexte historique, politique, social ou temporel précis.
On peut prendre comme exemple, l’œuvre de Edith Dekyndt « One seconde of Silence » qui montre en toute simplicité un drapeau blanc volant au vent (à la suite des attentats du 11 septembre).
Les Artistes : Younes Baba-Ali, Justine Bougerol, Brognon Rollin, Marc Buchy, Claude Cattelain, Edith Dekyndt, Benoit Jacquemin, Lucie Lanzini, Eva L’Hoest, Julien Maire, Armand Morin, Mountaincutters, Anna Raimondo, Emmanuel Van der Auwera, Claire Williams.
(Source : Friche la Belle de Mai)
