Depuis la mort tragique d’un jeune vendeur ambulant devenu un mythe mobilisateur jusqu’à la chute d’un dictateur, l’expo « Instant Tunisien » retrace les 29 jours qui ont bouleversé l’histoire de ce petit pays et initié ce que l’on nommera ensuite les « printemps arabes ».
Dans la Galerie haute des Officiers au Fort Saint-Jean, une petite salle de 75 m2 est consacré aux archives d’une révolution qui aura marqué l’Histoire
Le 14 janvier 2011, le président Ben Ali fuyait la Tunisie après vingt-trois ans de règne sans partage. L’aboutissement d’un processus débuté vingt-neuf jours plus tôt quand, le 17 décembre 2010, un jeune marchand ambulant de la ville de Sidi Bouzid s’était immolé par le feu ; acte de protestation désespéré face à un système rigide et corrompu qui allait, très vite, embraser l’ensemble du pays…
La révolution tunisienne est une révolution inédite à plus d’un titre. À l’ère de la communication numérique, elle a inauguré le mariage des nouvelles technologies et de la rue, introduisant un nouveau type de mobilisation, de nouveaux modes d’action politique, de nouvelles expressions artistiques.
(Source : Mucem /Photos : Sans titre, février 2011 © Yacine Bousselmi)