En la surnommant la « mauvaise » (« Modja » en Peul), la mère d’Inna Bocoum a au moins eu le mérite de l’inciter à faire mentir cette funeste destinée.
Sixième d’une fratrie de sept enfants de Bamako, celle qui deviendra mannequin, actrice mais surtout chanteuse semble au contraire douéé en tout. Engagée dans son chant comme dans sa vie – elle milite ardemment contre l’excision et la violence faite aux femmes – elle est devenue depuis ses premiers tours de chants avec son voisin malien Salif Keitha l’une des rares divas pop et soul de langue française.