Que l’on soit sensible à l’écologie ou non, on ne peut que louer les belles initiatives. C’est ce que nous avons voulu retenir de notre rencontre avec Clément Pourtal, jeune Marseillais de 27 ans qui a déjà passé une bonne partie de sa vie à voyager afin de mettre en lumière son grand amour : l’océan, et l’importance de le préserver.

 

Après un Master Grande Ecole en commerce international et communication de Kedge Business School, il décide d’allier sa passion à son savoir-faire, et crée ‘ The bluequest » en Janvier 2017 avec Benjamin, un ami passionné lui aussi. Ils proposent alors aux associations et entreprises engagées dans la protection des océans de mettre en évidence leur activité au travers de vidéos instructives et inspirantes.

Ces voyages sont aussi rythmés par des rencontres qu’il tient à nous dévoiler au fil de ses aventures au travers de portraits, moments de bonheur, conscient de la richesse que le multiculturalisme peut nous procurer.

Après la Martinique et le Mozambique, le projet se dirigera prochainement vers d’autres destinations, promettant des paysages à couper le souffle.

Vous pouvez le suivre sur les réseaux : FB, Instagram et YouTube au nom de The bluequest, ainsi que visiter le site Internet : 

www.thebluequest.com 

 

Comment est née l’idée de « The Bluequest » ? 

L’idée de The Blue Quest est de mettre en avant de manière simple et authentique différentes solutions pour la protection marine mais surtout les gens qui y travaillent, pour les aider à transmettre leur message au plus grand nombre possible. Tout en essayant au maximum de faire voyager à nos côtés le maximum de personnes.

Mon travail m’avait permis de rencontrer quelques acteurs du milieu et nous avions commencé à travailler avec eux sur l’idée de mettre en avant ces personnes et ces solutions.

Mais c’est finalement à deux que nous sommes partis au Mozambique, en essayant d’avoir l’approche la plus authentique possible, malgré notre côté amateur.

C’est un concept qui peut être reproduit partout dans le monde, par n’importe qui ! Les réseaux sociaux permettent aujourd’hui de toucher une large audience qu’il était impossible d’avoir auparavant. L’important est juste d’avoir envie de montrer des choses intéressantes, qui vont pousser au changement de mentalité.

 

 


Comment les associations et entreprises accueillent-elles cette initiative?

Très bien ! Les associations et projets ont souvent énormément besoin de communiquer sur leurs actions et c’est malheureusement le premier budget qui passe à la trappe. Ce qui est dommage car c’est principalement par-là que viennent la visibilité, l’impact du projet mais surtout les financements.

Leur offrir cette voix en plus est forcément bénéfique pour eux et nous avons toujours été extrêmement bien reçu ! Surtout que notre façon de faire les choses est simple, sans réel besoin d’adaptation de leur part.

En ce qui concerne les entreprises et les fondations, le concept intéresse ! L’environnement est forcément un sujet porteur aujourd’hui et c’est intéressant de pouvoir associer des marques à notre projet, dans un esprit gagnant-gagnant. On réduit les coûts et les partenaires on a disposition un contenu atypique et propre, qui leur permet de communiquer autour de ce sujet.

Justement, depuis le Mozambique, on a réfléchi à plusieurs manières intéressantes de devenir partenaires du projet !


De quoi le projet aurait-il besoin aujourd’hui pour avancer encore plus ?

Un projet comme celui-ci peut fonctionner sur un petit budget mais un budget quand même. Beaucoup de coûts logistiques peuvent être drastiquement réduits via de bons partenariats, surtout que nous voyageons principalement en backpack, mais produire de belles vidéos et voyager coûtera toujours de l’argent.

La visibilité est aussi critique pour un projet comme celui-là, l’idée même est d’offrir aux gens que l’on rencontre et à leur projet la plus grande plateforme de diffusion possible. Nous avons déjà quelques relais de diffusion autres que nos propres canaux, via certain journaux et blogs, mais on en aura jamais assez !

C’est donc sûr que le prochain voyage se fera en étant épaulé par un ou plusieurs partenaires, qui y trouveront bien sûr leur compte !

Propos recueillis par Johanna Mazzella