Parler trop mais parler bien. Tel est le parti pris d'Edouard Baer, ce trublion du paf, poète du matin ou troubadour des ondes, comme on préfèrera l'appeler, qui depuis tant d'années murmure à nos oreilles et touche aux coeurs...
Il parle trop mais jamais pour ne rien dire.
Des paroles qui sembleront futiles aux oreilles distraites mais qui résonneront longtemps avec l’écho des réseaux dans le cœur de ceux qui pensent encore par eux-mêmes.
Car c’est bien à eux qu’il s’adresse celui que l’on appelait souvent le trublion du paf.
Qu’avait-il donc de si important à dire cet échevelé notoire pour qu’on daigne un jour l’écouter, la gueule enfarinée sur sa tasse de café?
Rien de bien scandaleux, rien de très racoleur. Depuis près d’un an dès potron-minet, il s’est rapproché de nous pourtant.
Si proche parfois qu’il nous touche avec sa poésie des petits matins, sa façon toute à lui de dire « je t’aime » à la vie et « ta gueule » à un futur qu’on nous promet bien sombre.
Et qu’importe si la biscotte confiturée vient d’atterrir face contre terre. De l’autre côté du poste, un généreux animateur vous a donné pour la journée votre content de bonnes ondes.