« 1pieceofrubbish » n’est pas le nom d’un Rock band sur le retour comme ces trois charmants barbus pourraient le laisser penser. C’est tout simplement une action initiée entre Leeds et Marseille par ce collectif de citoyens las de voir Marseille dans de sales draps. Ramasser un déchet par jour pour rendre les rues plus propres offre enfin un challenge utile sur les réseaux sociaux. Edmund Platt, Georges-Edouard Legré et Romain Jouannaud reviennent sur ce phénomène qui, on l’espère, va compter de plus en plus de fans. Pourquoi avoir choisi les réseaux sociaux comme moyen d’action ? Aujourd’hui, la plupart des gens sont sur les réseaux sociaux. Que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles. Utiliser les réseaux sociaux comme vecteur de l’information est le meilleur moyen de toucher très vite tous les citoyens qui se sentent concernés. Quand on voit que « ses amis » sont impliqués, ça donne aussi envie de s’impliquer… Comment expliquez-vous un tel engouement médiatique ? Nous n’avons rien inventé. « 1PieceOfRubbish / Un déchet par jour » est une initiative qui touche tout le monde. Elle étonne par sa simplicité et son évidence. Inciter (voir éduquer) les citoyens à plus civilité doit-il forcément passer par une mise en scène médiatique ? […]
« 1pieceofrubbish » n’est pas le nom d’un Rock band sur le retour comme ces trois charmants barbus pourraient le laisser penser. C’est tout simplement une action initiée entre Leeds et Marseille par ce collectif de citoyens las de voir Marseille dans de sales draps. Ramasser un déchet par jour pour rendre les rues plus propres offre enfin un challenge utile sur les réseaux sociaux. Edmund Platt, Georges-Edouard Legré et Romain Jouannaud reviennent sur ce phénomène qui, on l’espère, va compter de plus en plus de fans.
Pourquoi avoir choisi les réseaux sociaux comme moyen d’action ?
Aujourd’hui, la plupart des gens sont sur les réseaux sociaux. Que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles. Utiliser les réseaux sociaux comme vecteur de l’information est le meilleur moyen de toucher très vite tous les citoyens qui se sentent concernés. Quand on voit que « ses amis » sont impliqués, ça donne aussi envie de s’impliquer…
Comment expliquez-vous un tel engouement médiatique ?
Nous n’avons rien inventé. « 1PieceOfRubbish / Un déchet par jour » est une initiative qui touche tout le monde. Elle étonne par sa simplicité et son évidence.
Inciter (voir éduquer) les citoyens à plus civilité doit-il forcément passer par une mise en scène médiatique ?
Les médias sont là pour relater les initiatives des territoires. « 1PieceOfRubbish » en est une, qui bien qu’ayant démarré à Marseille, se propage dans le monde entier. C’est sans doute la raison pour laquelle les médias s’intéressent au projet. D’autant plus que nous avons un discours surtout pas moralisateur et plein d’espoir.
Cette action n’est-elle pas angélique par rapport à l’état des rues de Marseille ?
Plus de 2200 anges déjà agissent dans nos rues, nos villes, nos campagnes : c’est beau, non?!
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris après un mois d’expérience ?
Clairement l’engouement de tou(te)s… et la beauté de certaines photos malgré le sujet « faire un selfie avec un déchet ».
Quelles sont les limites à votre action ?
A part celles personnelles (ne mettre pas ses mains n’importe où !) « The sky is the limit » !-)
Quelles sont les trois mesures que vous conseilleriez d’adopter en urgence par la Mairie et MPM ?
Notre initiative est déjà reprise à l’international : quelques soient les mesures à prendre, elles doivent être globales.
Quelles sont les actions futures que vous projetez ?
Avant tout d’un peu se structurer pour se donner les moyens de continuer… et de réaliser toutes les idées folles qu’on nous souffle !
(Propos recueillis par E.F)
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Vous aussi, participez à cette chaîne verteuse !
> Ramassez 1 déchet, photographiez-vous avec, jettez-le, tagguer 5 amis, et publiez. REPETEZ l’opération !
Toutes les photos et le résultat des collectes sur
www.facebook.com/1PieceOfRubbish/
