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Photographe freelance entre Londres et Marseille, Grégoire Bernardi

 a décidé dans son dernier projet de révéler le lien entre image et musique en réalisant des portraits de personnes écoutant leur morceau préféré.

Malgré son jeune âge (28 ans), Grégoire Bernardi est un photographe de la vieille école. Dans le bon sens du terme… Après un baccalauréat « Arts Appliqués » à Aix en Provence il a étudié la photographie à l’ETPA de Toulouse. Une maitrise technique du boîtier qui lui a permis très tôt d’intégrer  une agence de presse à Marseille qui diffusera ses images dans la presse régionale et nationale. Chiens écrasés, manifestations, personnalités inconnues, il devra tout se cogner  (« expérience très enrichissante »sic) à la pire époque de la photo de presse, celle où l’on a glissé vers l’univers cellophané des banques images.  Alors le reporter d’images s’en est allé tenter sa chance Outre-Manche pour étancher sa soif  d’instantanés. En sont ressorties des séries très différentes en apparence (un road trip entre amis à Glastonbury ou des vacances improbables à Lanzarote, une immersion dans les coulisses du New burlesque ou dans une squat party)  mais toujours avec cette même sensibilité, cette fragilité qui donne de la beauté aux décors les plus austères, de la profondeur aux regards dans le vague. Son dernier projet en date « My Favorite Song Project » tente de retranscrire en image les émotions musicales : « L’idée m’est venue à Londres, en observant les gens qui écoutent leur MP3 dans le métro. Je trouvais leur attitude très différente de ceux qui n’ont pas d’écouteurs.  La preuve par Elisabeth écoutant « Everyday is Like Sunday » par Morrissey ou Ulf écoutant « Boulevard of Broken Dreams » par Brian Setzer.