Crée il y a 6 ans le studio Fatch rassemble en son sein différentes compétences afin de décliner de façon transversale une communication visuelle protéiformes.
Grâce aux nouveaux mediums mais aussi à la fulgurante explosion des supports d’expression (impression sur tous supports, projections, modélisation et découpe d’objets, etc.) le design graphique a pu sortir du ghetto de l’édition, dans lequel il était cantonné depuis de nombreuses années. Crée il y a 6 ans à Marseille par Christophe Millet, le studio Fatch est en l’exemple parfait En rassemblant en son sein différentes compétences, il peut décliner de façon transversale une communication visuelle protéiforme (print, web, vidéo, aménagement de lieu, design produits) et globale (mode, musique, industrie, édition). Le « Project Five » (cinq collaborations artistiques, cinq évènements et cinq produits collectors) qui célébrait l’an passé les 5 ans du studio résumait bien cette ambition de décloisonner les arts visuels et cette propension à joindre l’utile (le business) à l’agréable (la culture). Marques de fabrique maison ? Un goût prononcé pour le détournement de visuels fin de siècle projetés dans le futur, une démarche baptisée « rétro-gardisme », mais aussi une épure dans les formes caractérisée par un géométrisme poussé parfois jusqu’a son paroxysme. L’image de notre dernière couverture empreinte d’un certain surréalisme en est l’illustration parfaite.
