Thomas Labarthe vit entre Nantes et Marseille. Après une formation en design graphique, il se lance à corps perdu dans la peinture il y a dix ans. L’expression n’est pas vaine tant le jeune homme peint avec ses tripes et son cœur.
Thomas Labarthe vit entre Nantes et Marseille. Après une formation en design graphique, il se lance à corps perdu dans la peinture il y a dix ans. L’expression n’est pas vaine tant le jeune homme peint avec ses tripes et son cœur. Dans le geste ou l’usage des couleurs certains y verront une parenté avec à Joan Miró, Dubuffet ou Basquiat. Des références flatteuses mais dont il ne veut pas se sentir esclave. « Si il doit y avoir un concept, le mien serait de ne pas en avoir. Mais en disant cela, il est clair que je viens d’en créer un. Je me réserve le droit de peindre, sans aucune idée avant de commencer mon œuvre. Autrement dit, je peins librement avec pour seule contrainte de mettre un terme à mon action. Je travaille sur un thème que j’aimerais appeler “Expression libre et Instinctive”. C’est avec cet élan artistique qu’il s’est enfermé 60 jours et 60 nuits avec d’autres artistes dans une galerie de la rue d’Aubagne à Marseille. Notre collaborateur Théophile Pillaut sera de la partie. « J’avais hâte de savoir si ma plume était solvable dans la peinture… Octets, films argentiques, pixels, encres, rires et sueurs ont été également disposés sur la table de notre festin nu. Un rendez-vous aux portes entrouvertes, dans les ombres et la lumière d’un port méditerranéen ». Outre des fresques immenses, des centaines de dessins habilleront les murs du jardin d’hiver. Le livre objet (« Vas-y ») et un documentaire (« 13 » de plus ») retranscriront visuellement cette expérience exaltante.