Quoi ? : Art textile mexicain
Combien ? : De 70 (huipils) à 480 € (pièces d'exception)
Des Questions ? : 06 82 48 62 04
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Sauvegarder des savoir-faire ancestraux, développer l'emploi dans des villages indigènes d’Amérique centrale et rémunérer un travail à son juste prix, c'est tout l'esprit de By Elote. Alors offrez de la couleur à votre vestiaire et portez plus qu’un vêtement !

Cela fait maintenant plus de dix ans que Pascale Charmet a lancé sa marque de mode éthique. «El elote» (l’épi de maïs), si important dans la culture d’Amérique centrale, a été choisi comme emblème de celle-ci et de la relation qu’elle a tissé avec des nombreuses communautés du Mexique. Elle s’est amourachée de ce pays lors d’un voyage quand elle n’avait que vingt ans et sa passion pour les cultures latines l’a conduite à devenir professeur d’espagnol par la suite.

Se rendant régulièrement dans les provinces des états d’Oaxaca et du Chiapas, elle s’est attachée à faire connaître les techniques de tissage et de broderies d’artisans sur des métiers à tisser à pédales voire – beaucoup plus rares – à la ceinture.

A l’image de ces femmes qui prennent plusieurs semaines à tisser un Huipil (tunique), poncho ou une robe, elle a souhaité prendre elle aussi la temps de les rencontrer.

Passer du temps avec elles dans leur village, comprendre leurs histoires, les symboles et leur façon de travailler fait aussi partie du process de « slow fashion » qui distinguera les produits artisanaux patiemment sourçés de la « fast fashion » qui ne fait que piller des savoirs faire ancestraux pour les produire en masse et à bas coût.

Sur son blog comme ses réseaux sociaux, elle décrypte la signification des motifs, explique l’origine des teintures végétales naturelles et les différentes techniques de tissage. On voyage de villages en villages au gré de leurs spécialités textiles. Si bien que les vêtements achetés auprès de ces communautés – en rémunération du temps passé afin qu’elles puissent vivre dignement de ce travail manuel – racontent plus qu’une façon de s’habiller mais des rencontres et toute une culture.

A la faveur d’une prise de conscience mondiale sur la façon de consommer, ces produits ont retrouvé une valeur réelle auprès des consommateurs en même temps qu’ils ont su s’adapter à de nouvelles débouchées, loin de leur contrées d’origines.

Couleurs, motifs, formes, les vêtements jouent la sobriété pour s’adapter aux garde-robes urbaines auxquelles ils vont apporter un petit twist de couleurs et d’exotisme sans que vous ayez l’air déguisé. Un gilet en laine de mouton noir avec ses broderies en coton turquoise, jaune et rose peut devenir facilement un must-have de l’hiver tout comme une blouse brodée l’accessoire idéal pour “chiller” en été.

Par Eric Foucher / Photos By Elote