La Bourgeoise, c'est l'histoire d'une fille du 8ème qui n'aimait pas le café. Après un voyage, elle découvre le vrai goût du grain bien cultivé et grillée. Elle décide de faire de la torréfaction son métier.
Il était une fois Maëlle, fille de pâtissier. Au début de l’histoire, elle fait des études de management et n’aime pas le café. Mais un jour, en voyage à Porto Rico, elle réalise qu’elle n’avait jamais vraiment bu de bon café : elle tombe amoureuse du grain bien cultivé et bien torréfié, qui libère ses arômes tour à tour gourmands, ronds, chocolatés, caramélisés ou fruités…
C’est suite à cette grande découverte qu’elle décide de faire du café son métier. Après un temps comme barista en Australie, des voyages, des formations et des stages, c’est la torréfaction qui finit de la séduire : « Imagine cette petite graine minuscule. Au départ, elle n’est rien… mais avec la torréfaction, on peut en tirer mille arômes différents. C’est magique ! ». C’est pour transmettre cette passion et cette culture du café qu’elle retourne dans sa Marseille natale pour créer son entreprise de torréfaction à l’été 2020. Non sans humour, elle appelle sa marque La Bourgeoise, comme clin d’ œil au surnom affectueux que donnent les copains du centre-ville à cette enfant des quartiers chics…
Ce nom va aussi comme un gant aux cafés qu’elle torréfie et vend : rares, précieux et gourmets. Ils n’ont pas de label, mais sont tous notés « excellent café de spécialité » par la Speciality Coffee Association : une notation qui garantit une grande richesse de goût. Le café étant un produit de saison (on l’oublie parfois), sa boutique se renouvelle tous les 3-4 mois, avec des grains qui viennent de différents pays : Ethiopie, Brésil, Burundi, Equateur… On trouve aussi dans sa boutique des machines à café DeLonghi – car Maëlle estime que le café de spécialité mérite une préparation aux petits soins, jusque dans le récipient qui l’accueille: « un bon café, ça se boit dans une belle tasse ! ».
Sa marque est toute jeune, mais Maëlle imagine déjà la suite : elle rêve d’un local avec pignon sur rue où elle pourrait rencontrer ses clients, leur raconter l’histoire et la production de ses cafés. Mais en attendant, tous ses cafés sont à commander sur son site, ou en vente dans plusieurs commerces de Marseille et alentours comme la Maison Payany, DWISH, Jeanne & Charlotte, etc. La liste complète est sur son site !
Le petit plus : Si vous commandez via sa boutique en ligne, Maëlle vous livre gratuitement à Marseille.
Par Julie Desbiolles
Photos : JD / La Bourgeoise, avec les tasses de L’Atelier des bestioles