Des ateliers pour tous et par tous, avec comme acteurs principaux le corps et l’art. La Fabrique d’Art et de Culture est une famille qui ne demande qu’à s’agrandir.
La Fabrique d’Art et de Culture (FAC) ajoute un numéro aux trésors cachés de notre centre-ville. A l’abri des regards, il faut traverser une petite cour du haut de la rue Sainte pour découvrir la bâtisse, ancienne manufacture de tabacs dans laquelle les artistes se sont installés. Le bâtiment, entièrement rénové, surprend par ses volumes et la chaleur de sa décoration boisée (signée Dib), métallique et colorée. Entre l’espace d’attente douillet et le vestiaire bien équipé on s’y sent comme à la maison. Tout est exactement comme Katia, danseuse et instigatrice du projet, avait imaginé le lieu d’apprentissage et de création.
Les ateliers sont proposés par une équipe de jeunes artistes reconnus. Ce sont principalement des danseurs, mais aussi des photographes, peintres, chanteurs, acteurs. Pour apprendre la salsa, le hip-hop ou le modern-jazz avec des pros c’est donc possible. Et comme le corps est au centre des débats, vous aurez la bonne surprise de trouver là-bas un ostéopathe ainsi qu’une sophrologue. Mais la FAC a surtout une philosophie : l’art est avant tout une question de partage. C’est pourquoi l’équipe met en avant des apprentissages transversaux : faire un cours de dessin pendant l’atelier danse, redécouvrir son corps grâce à la rencontre d’un ostéo et d’une danseuse, ou les ateliers Baby Link où, par le biais de la danse, les mamans pourront se reconstruire tout en créant un lien avec leur nouveau-né. C’est ce qui la distingue d’une simple école de danse par exemple, et qui donne envie d’y retourner. (TC)