Six jours par semaine, Cycles Fayah bichonne vos montures, y compris les plus fatiguées, avec savoir-faire et bonne humeur. Avec toujours le même objectif : mettre le plus de vélos possibles sur les routes marseillaises. Un beau challenge !
« Sympathique, efficace et pas cher » C’est avec fierté qu’Enrico, mécano en chef de Cycles Fayah, liste les trois mots les plus cités dans ses avis Google.
Et pour cause : il jure qu’il a le meilleur prix de toute la ville en ce qui concerne les crevaisons, la plupart des réparations peuvent être faites le jour même ou pour le lendemain, et pour la sympathie, on ne peut que confirmer. Il a ramené de Naples, sa ville d’origine, l’énergie, la passion, la tchatche et la marrade facile. Ils les distille avec générosité aux collègues, clients et passants.
S’il met autant d’amore dans Cycles Fayah, c’est parce que derrière, il y a un grand rêve : celui d’équiper tout marseillais d’un deux roues, pour une vi(ll)e plus écolo, plus apaisée, plus mobile.
D’aussi loin qu’il se souvienne, lui, Enrico, a toujours adoré se déplacer à vélo. Et par effet domino, il a aussi beaucoup réparé son vélo. Alors après une vie de chanteur de rap à Naples, de comédien en tournée italienne, d’acteur et de réalisateur à Paris, (on vous invite à lui demander de vous raconter sa vie, il y a de la matière), il devient mécanicien vélo lorsqu’un jour il a besoin d’un job plus stable et alimentaire.
Après quelques années de salariat, une idée naît : ouvrir un lieu qui ferait de la réparation de cycles, bar et bar à vrac. De toute évidence, le local qu’il trouve ne se prête qu’à la première activité, même si on peut quand même boire un café chez les voisins de Holistea pendant qu’il répare notre vélo .
Voilà, Cycles Fayah, nommé d’après son surnom dans son groupe de rap d’adolescence, est né. Au programme donc : des réparations pas chères, rapides, avec des devis précis et expliqués.
L’équipe retape et revend aussi des vélos d’occasion pour les remettre sur les routes, et électrifie tout type de vélo.
On trouve tout un tas d’accessoires (sonnettes, rétros, patins de freins… d’occasion ou neufs), et, en bonus, les blagues sont gratuites.
Face au succès qu’il rencontre depuis deux ans, Enrico a déjà une bonne équipe de mécanos, et se prépare à ouvrir la petite sœur de Cycles Fayah : elle s’appellera Cycles Fayette, et sera dans la rue éponyme, à côté des soiffeurs de Soiffe – renouant un peu avec son concept de bar – réparation de vélo.
Le Petit Plus : Le distributeur de chambres à air à l’extérieur du magasin, pour pouvoir se lancer dans la grande aventure de la réparation de crevaison à toute heure du jour et de la nuit.
Par Julie Desbiolles / texte et photos