Parfois, un simple bracelet porte-bonheur engendre des salves de woaow et de yesss dans les altos. Evidemment, tout dépend du fournisseur.
Il y a des gens, comme ça, qui transforment en or tout ce qu’ils touchent : même quand ils travaillent l’argent ou le vermeil, le résultat est précieux. André Gas est de cette trempe. Tout petit déjà, il jouait dans l’atelier familial à ciseler, découper, fondre, incruster, sertir et tutti quanti. Comme il n’a jamais cessé de s’amuser, ses créoles, pendants, joncs, manchettes se sont mis à cliqueter sur toute la côte, puis à tintinnabuler dans les rues de Sant Tropez, Paris et Manhattan en passant par Tokyo ou Tel Aviv.
Ça fait déjà cinquante ans que dure l’histoire et André ne s’est pas endormi sur ses anneaux. Secondé par ses enfants Olivier et Marie, il a même trouvé une seconde jeunesse. A côté de Marseille, c’est plus d’une vingtaine de boutiques et corners qui racontent la saga Gas de par le monde. Toujours cette ambiance blonde et poudrée pour exposer ses nouvelles créations et faire de la fantaisie un art. Demain, si une jolie Marseillaise vous cause de Safari, commande l’Aurore ou exige une Diva, ne vous méprenez pas : elle vous parle bien d’un modèle signé Gas.
Par Valérie Marquet