Mode côté pile, déco côté face, cette échoppe du Panier joue comme le village urbain sur le registre de l’ambiguïté. Allez vous y perdre, vous vous y retrouverez.
Est-ce la peur de la routine qui incite Laure Tinel à s’inscrire dans l’éphémère ? Toujours est-il qu’après son ouverture en 2010 derrière le Vieux Port, la « Parisienne de Marseille » comme on aime à l’appeler a trouvé son havre de paix sur les flancs du Panier. Elle se refuse pourtant toujours au train-train quotidien en alternant selon les saisons ses offres commerciales : mode au cours du printemps et de l’été, déco et design en cette rentrée, centrée principalement sur la maison et l’objet. Sa home-family se peuple de jeunes créateurs talentueux et de pièces rapportées chinées au gré des ses voyages. Son dressing boudoir est quant à lui composé de délicates propositions pour enfants sages et filles rêveuses. Des envies fugaces à découvrir jusqu’à fin octobre et lors d’une réouverture fin novembre pour des fêtes sélectives avant un autre cycle l’an prochain. En attendant, on chuchote qu’à l’étage un projet de mini-appart, à habiter un temps et où la déco est à vendre, serait dans les cartons. Sera-t-il déballé ?