Parmi les multiples terrasses de Notre-Dame-du-Mont, le Morrisson’s se distingue par son look à l'ancienne façon Peacky Blinders et son style élégant de la devanture jusqu'au comptoir. Un pub racé qui redonne des couleurs à la place.
Avec l’arrivée des caves et bars à bières nouvelle génération à la déco brute ou design, comme Victor, Les Berthom ou, plus récemment, la Voie Maltée, le pub traditionnel semblait avoir pris un sacré coup de vieux. Le Morrison’s, qui conjugue style old school et industriel, le remet en vogue en proposant une offre qui s’adapte à la clientèle d’aujourd’hui. Déco soignée très proche des vieux pubs irlandais – elle a d’ailleurs été réalisée par une société irlandaise -, offre de bières variée et actuelle (19 tireuses proposent bières traditionnelles et craft beers), mais aussi cocktails et cave à whisky. Et pour les petites ou grosses faims, il suffit de commander ou d’aller voir au fish n’chips du même établissement, situé à la porte d’à côté et dont la devanture est complètement raccord celle du pub. Outre le très fameux poisson-frites britannique, on y trouve chiken’chips, choix de poke bowls (saumon, poulet, daurade, végétarien…) et, pour la touche locale, encornets frits ou encore friture de jols. Côté entertainment, le Morrisson’s propose un live music par mois et un dj set (rock, garage, electro rock) par semaine, ainsi qu’un concert hip-hop deux fois par fois.
Derrière cet établissement, une équipe aguerrie : le pub appartient à Jesse De Bono et son père Jean-Paul, créateurs des fameux pubs O’Malleys et Temple sur le Vieux-Port. Il est dirigé par Fabrice Mordiconi (figure bien connue des nuits marseillaises qui depuis Oogie jusqu’au Phonographe en passant par le VV et de nombreux autres comptoirs connus de la ville sait comment faire monter l’ambiance au comptoir. Un savoir-faire et un certain flair pour les affaires donc …
Le Petit Plus : Dès les beaux jours, le fish & chips est ouvert tous les jours de 11h à minuit. L’après-midi, le pub fait bar à jeux et propose des desserts dans un esprit “chill-out”.
Par Aurélie Thépaut