Quoi ? : Sandwicherie italienne (paninis)
Où ? : 16 rue Decazes 13007 Marseille
Quand ? : Lundi > Vendredi de 10 à 17.00
Combien ? : Panino 8.50-9.50 € / Pdt au four 4.50€ / Salade 7.50-9.50 € / Soupe du jour 6 € / Dessert 3.50-5 € / Verre de vin 3.50 € / Bière 4.50 €
Des Questions ? : 06 16 75 25 23
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Biberonnée aux saveurs italiennes depuis sa plus tendre enfance, Anita a souhaité proposer à Marseille le goût réconfortant du vrai panino tel qu’on le déguste dans les rues de Milan. Et quel meilleur endroit mieux qu’une ancienne presse de quartier, lieu de rencontres par excellence, pour partager ces délicieux sandwiches ?

Les paninis à Marseille, on en trouve à chaque coin de rue dans des snacks peu regardants sur la qualité des produits ni la façon de les préparer.

En dégustant ceux de cette nouvelle adresse du quartier Saint Lambert, vous aurez l’impression de n’en avoir jamais vraiment mangé d’authentiques.

Normal, car ici on les prépare dans les règles de l’art. Le pain (spécialement élaboré par la boulangerie voisine Miches et Baguettes pour ne pas avoir trop de mie) passe seul à la presse dans un premier temps pour être chaud et croquant. Puis est ajouté dans un second temps le fromage pour être fondu . Enfin le sandwich est garni avec les ingrédients propres à chaque recette. Dans les nôtres, le “Numa”  et le “Otto”,  de la mortadelle à la pistache, scarmoza fumée, des tomates confites, de l’huile truffée et roquette pour le premier, bresaola, copeaux de parmesan affiné 18 mois et citron pour le second.

Quand ils arrivent sur la table sur leur petit plateau, on les trouve dans un premier temps un peu chiches. Puis on réalise qu’ils sont suffisamment gourmands pour caler notre appétit de midi avec les délicieuses patates au four et une petite bière (une Peroni bien sûr).

L’option salade est aussi possible pour accompagne le divin casse-dalle. Pour terminer le repas, le dessert (un flanc aux œufs maison) passe crème. Ok, elle est facile 😉

A l’ardoise, les autres déclinaisons titillent tout autant les papilles avec leurs ingrédients de premier choix tout droit venus de la botte : artichauts grillés, mozza fior di latte, thon, jambon de parme et tutti quanti.

La pause dej’ est d’autant plus plaisante qu’on se sent très vite à l’aise dans cet ancien marchand de journaux de quartier transformé en chouette cafet’.

« La Presse Paninoteca se réfère à mes souvenirs d’enfance avec mon frère, des allers-retours entre Milan pour y retrouver notre père et Marseille notre ville natale. » précise Anita de Angelis.

L’Italie n’est effectivement jamais loin. Sur les cartes postales de vacances  à l’entrée, à travers les photos du grand Bernard Plossu (l’ami de la famille) qui s’affichent sur les murs jusqu’au vieux quotidien (Il Corriere de la Sierra) ramené du dernier WE chez le papa romain à Milan et qui traîne sur un rebord de la fenêtre à côté d’un angelot.

Derrière le comptoir,  on sent le plaisir de régaler son monde. À l’image de l’enseigne rigolarde qui joue sur le mot “presse” (celle qu’on lit et celle qui sert à chauffer les sandwiches) et qu’on retrouve sur les jolis tee-shirts maison de la marque le Marseillais (encore une histoire de famille), on retrouve le sourire sur le visage d’Anita comme de son petit frère Sacha. Ce dernier a soigné l’image du lieu et file des coups de mains à l’occasion.

Devant l’enseigne, deux petits bancs pour croquer la vie et refaire le monde et bientôt une terrasse. Avec la plage des Catalans à deux pas, vous pouvez aussi choisir de grignoter face à la mer.

Le Petit Plus : aux beaux jours chaque jeudi, la Presse jouera les prolongations et vous proposera des apéros festifs où vous pourrez retrouver ces délices en mini-sandwiches.