On se léchait déjà les doigts au bureau en se faisant livrer leurs sandwiches ultra-frais préparés uniquement avec des bons produits. On prendra d’autant plus plaisir à les déguster maintenant dans cette jolie cantine avec une salade ou une soupe maison. Allez paye ton Dwish !
Dwish c’est l’histoire de Mathieu qui débute son activité en plein covid et qui se fait très vite remarquer par les qualité des préparations (on en parlait déjà alors ICI). Après moult pirouettes et danse du ventre pour trouver le bon modèle et le bon local, il ouvre Dwish avec son amie d’enfance fin juillet 2022 rue Edmond Rostand, dans un shop qui a du style.
La devanture noire contraste avec un intérieur clair, bois blond et jaune Ricard bien senti. Ça donne envie et ouvre l’appétit.
On y trouve quelques tables aux carreaux du même jaune que le plafond, la cuisine ouverte derrière une grande vitrine exposant une ribambelle de SanDwishs aux noms évocateurs : La Dame de Haute Savoie qui arbore une raclette fermière de Savoie de chez La Meulerie, Le Parigot dont le jambon blanc se pavane dans une baguette au levain assorti d’un bon beurre salé et de cornichons maison, le Cache Foccatch qui associe une beauté de Focaccia de Genova de Casa Rubini à une mortadelle pistachée, une mozza Fior di Latte, un pesto pistache maison dingo, ce Dwish m’a mise KO…
Dwish, c’est aussi deux amis qui se donnent du mal pour nous faire passer un bon moment. L’amour du produit et des gens est là, palpable dès le premier pas dans l’enseigne.
L’un prend le temps de discuter avec un client, créer du lien, pendant que l’autre met la touche finale ‘toasting’ à un sanDwish.
Ils sourcent leurs produits auprès des meilleurs : les pains de chez Ludivine, la Focaccia de chez Casa Rubini pour la charcuterie de chez Maison Payany (qu’ils tranchent eux même chaque jour pour garder la beauté et la fraîcheur du jambon de paris), le fromage de la Meulerie, le café chez Deep, …
Les desserts ne sont pas en reste. Tout est fait maison comme les cookies dont on peu observer la fabrication, mais aussi les pana cota, de jolies compotes saisonnières, des financiers tigrés… On s’y sent bien, on s’y régale, on y retourne.
Le Petit Plus : la politique zéro plastique, avec consigne des bouteilles et des bocaux qu’ils utilisent pour les desserts. C’est encore trop rare à Marseille donc on les félicite !
Par Marion Binachon / Photos MB et Dwish