Cette brasserie trente ans d'âge a repris des couleurs avec la nouvelle génération. Cuisine fraîche et bonne humeur rythment les services du matin au soir sur le Cours Julien.
Un accueil avec le sourire et un service nerveux, deux qualités indispensables à une brasserie dont on aimerait faire sa cantine. On les retrouve dans cette affaire familiale reprise par Fanny et son frère Laurent, malgré des journées à rallonge dues à la grande amplitude horaire. Du café du matin où l’on croise les commerçants des alentours, jusqu’aux tapas du soir pour ceux qui veulent manger sur le pouce en passant par le déjeuner du midi entre collègues ou la limonade d’après classe, l’établissement vous accueille non-stop sur sa grande terrasse en surplomb du cours Julien où dans son nouvel intérieur habilement réaménagé pour plus de convivialité. Peintures bleue/grise et luminaires vintage chinés en Italie par Igor et Abi des Puces, chaises d’écolier, tables bistrot et bouquets fleuris, l‘établissement a beaucoup gagné au change tout en restant populaire. A l’ardoise une cuisine maison avec uniquement de produis frais qui revisite les classiques de la brasserie avec sa petite touche perso: un beurre d’agrumes et des échalotes confites avec la bavette, du lard et des choux avec le filet de cabillaud et une mousse d’amande avec le mi- cuit de saumon. Nous avions opté quant à nous pour les farcis de légumes et un sauté de cerfs aux airelles un chouïa sec mais tout de même de très bonne facture. Les salades composées avec poulet pané, légumes confits ou lentilles ainsi que les frites maison font honneur à la gastronomie française quand les tapas du soir (polpettes, foccacia et autres arrancini) prennent l’accent italien. Quant aux desserts du chef, ils méritent aussi le coup de fourchette. (EF)
