Ce resto se définit lui-même comme une table d'hôte urbaine. On comprend vite pourquoi avec la cuisine de cœur et de saveurs proposée en toute simplicité par le jeune chef.
La façade tout en transparence du restaurant O’Bidul à travers laquelle on aperçoit tables et chaises d’écolier, suspensions industrielles et photos de New-York est la bienvenue dans une rue de la Palud qui peine à attirer le chaland. Au fond, « le coin cuisine » semi-ouvert en verre et ferronnerie laisse s’échapper des effluves qui vous mettent l’eau à la bouche. Le chef Fabrice Bazin, homme à tout faire qui a officié dans les plus grands restos de la région, s’active aux fourneaux mais s’improvise également serveur. Seulement une quinzaine de couverts et une ardoise courte « Menu du jour » – qui porte bien son nom puisque le restaurateur n’a pas de congélo, ni de micro-onde – composée de 2 entrées, 2 plats et 2 desserts. Avec une belle aisance, il joue à fond la carte du marché en nous proposant des produits frais du matin: boudin et mesclun, tartine, mascarpone et oeuf cabillaud sucrine et vitelotte ou encore un fricassée de volaille, oignon rouge et vitelotte et des desserts fait maison comme le mi-cuit au chocolat pépite d’Oréo et chantilly à tomber… Une cuisine gourmande et généreuse qui va faire parler d’elle. (Adbtx)