Niché dans un ancien local commercial de Saint-Barnabé, ce bistrot chaleureux allie cuisine créative, produits locaux et un esprit convivial. Figaro attire aussi bien les riverains que les "épicurieux" ne souhaitant pas passer par la case centre-ville.
Un restaurant ancré dans son quartier
Avant de devenir Figaro, l’adresse fut d’abord une quincaillerie, puis une pizzeria de Saint Barnabé. Mais c’était sans compter la vision ambitieuse de Franck Sabatier et son associé Manu Papazian qui ont depuis transformé le lieu en un espace lumineux, prolongé par une véranda et un petit jardin végétalisé.
L’idée ? Permettre aux habitants du 12ᵉ de profiter d’une table de qualité sans avoir à descendre en centre-ville.
Une démarche qui mêle attachement au quartier et envie de partager une cuisine sincère. On s’y retrouve entre collègues, amis ou en famille dans une atmosphère certes très sonore mais conviviale.
L’esprit Figaro
À table, Figaro met en avant une cuisine locale et de saison à travers une carte qui se réinvente tous les quinze jours.
Ce soir-là, l’entrée sur laquelle nous avions jeté notre dévolu associait le fenouil travaillé en deux textures — en mousseline aérienne et en version braisée plus gourmande — à de belles tranches de halloumi légèrement grillées. Suivait un saumon dont la cuisson frôlait la perfection, juste nacré au cœur.
Le repas s’achevait sur un généreux macaron framboise-litchi, aussi élégant que savoureux.
Satisfaire tous les régimes
Les propositions se dessinent au fil des marchés et d’un mercato de chefs toujours inspirés, oscillant entre classiques revisités et propositions créatives. Cette année, c’est Christophe Scali qui signe la carte.
En salle comme en cuisine, l’attention portée aux détails se prolonge dans l’assiette : produits sourcés avec soin, dressages élégants et un équilibre subtil entre tradition et modernité.
Pour la soif, l’adresse fait la part belle aux vins de la région avec une majorité de quilles bio.
Le Petit Plus : Un petit patio végétalisé, rare dans le quartier, qui permet une parenthèse plus intimiste.
Par Astrid Briant (texte et photos)









