Quoi ? : Bistrot méditerranéen 
Où ? : 33 rue Decazes 13007 Marseille 
Quand ? : Mardi >; Samedi le midi / Jeudi > Samedi le soir / Un dimanche midi par mois
Combien ? : Socca au four 6-14 € / Pâtes au Pistou 16 € / Vin au verre 6-7 € / Bouteilles 27-50 €
Transport ? : Bus 54 Place du 4 septembre
Des Questions ? : 06 52 02 72 84
Un lien ? : Cliquez-ici

Dans le quartier Saint-Lambert deux passionnés ont allumé un nouveau foyer pour la gastronomie méditerranéenne. Ici, les braises attisent autant les souvenirs que les appétits . On partage, on trinque, et surtout, on revient.

C’est dans le ventre de Marseille, à L’Épicerie Idéal, que le pur produit local Aurélien Baron, chef pendant sept ans aux côtés de Julia Sammut, a rencontré Mychael-Ramzy Cassia. Déjà bien connu sous le pseudonyme d’Habibouffe,  l’ancien juriste franco-libanais était bien déterminé à troquer le code pénal contre un tablier. 

Entre les deux hommes la mayonnaise a pris naturellement et au sortir de cette dernière aventure à Noailles, ils n’ont pas hésité à mettre leur complémentarité au service d’une nouvelle odyssée gastronomique.

Le vent les a poussés jusqu’aux portes de l’ancien et culte restaurant italien le Vesuvio dans le quartier de Saint-Lambert dont il ont conservé le four. 

Mais chez Bercail, nouvelle taverne contemporaine, les manakiches au zaatar et les ramequins où dorent kémias et mezzés ont supplanté les pizz’.

Ici, les rives de la Méditerranée se rejoignent sur les braises.

La pelle extirpe du four des soccas bien dorées – les fameuses galette de pois chiches niçoises et madeleine de proust des associés, des aubergines à la parmesane, ou encore une porchetta relevée de xipister et de saug.

La nuit, dans la chaleur du four éteint, cuisent aussi des viandes à l’instar – ces jours-ci – d’un agneau magnifié par l’essence du bois.

Midi et soir ils n’ont qu’une obsession : réveiller les palais avec la quintessence de la Provence et ses contrées avoisinantes au travers de produits bruts sublimés et de ragoûts bien maîtrisés.

Pour étancher la soif, le binôme – et leurs compagnes Arianne Lafabrie et Léna Roche qui oeuvrent aussi au succès de la taverne et notamment en salle – ont sourcé de belles potions sans alcool venues tout droit de la botte – limonata, cedrata, mandarinata et chinotto – et d’autres dénichées chez leur voisin Bibine Club.

S’ajoutent à cela des cidres et des poirés, des  bières Soiffe brassées aux Réformés et une short list de quilles qui se réinvente régulièrement. 

Par Astrid Briant (Texte et Photos)