Une terrasse qui s'étale jusque sur le parvis de l’Opéra pour prendre le soleil du matin au soir, une carte concise et qualitative pour une pause gourmande à toute heure, c’est le combo gagnant de la nouvelle brasserie vitaminée Coco.
Après Lulu et ses rayures bayadères jaune citron bien visibles sur la Place Thiars, c’est Coco qui déroulent maintenant ses haut-vents striés orange vifs sur la place de l’Opéra.
En voilà une adresse où il fait bon s’installer du lever au coucher du soleil. Sur la grande terrasse de la brasserie ou le Parvis de l’Opéra, on suit la course du soleil. Dès le petit matin et jusqu’à 12h, ses rayons baignent l’enseigne et les tartines beurrées de la formule petit-dej. Après la pause méridienne, il vient réchauffer ceux qui auront préféré s’installer à quelques mètres de là au milieu de la place.
Conçu pour un cercle restreint, l’espace intérieur, optimisé pour le service, offre une relation privilégiée avec une équipe aussi vitaminée que les agrumes qu’elle arbore sur ses tee-shirts brandés.
Si la carte réduite (2 entrées, 5 plats et 2 desserts) à vocation à évoluer tous les quinze jours, ce midi-là, à l’ardoise, de beaux poivrons marinés, gorgés de soleil et une focaccia pour saucer un gaspacho nous ont ouverts l’appétit pour ensuite nous abandonner à une belle salade césar garnie de deux gros filets de poulet panés au Panko et des tagliatelles arrosées d’un succulent boeuf bourguignon de la boucherie Sollier.
À lire sur les visages, bien heureux étaient ceux qui – pour la soif – avaient choisi le thé glacé maison aux notes de menthe, pêche et framboise.
Si les assiettes généreuses avaient été plus que saucées, impossible de résister à la belle pomme caramélisée qui, sortie du four, émoustillait ce midi tous les becs sucrés.
À la golden hour, une belle sélection de Pietra et des quilles de toutes les couleurs permettent de refaire le monde au moins jusqu’à l’heure du dîner.
Le Petit Plus : Un Spritz parfaitement réalisé dont la robe fait écho au sous-bassement des murs pour une esthétique inégalée.
Par Astrid Briant (texte et photos)