Aussi prisé que l'île dont il a emprunté le nom depuis son ouverture, le restaurant Santorin, donne à voir une vue mer époustouflante et des recettes conviviales aux saveurs ensoleillées qui font perdurer l'été.
Après La Calanque blanche, la Cabane des amis et le Barta Club, le serial entrepreneur des quartiers sud Marseillais Benjamin Aguad investit à nouveau la Pointe Rouge avec un nouvel écrin bien planqué. A l’étage d’un hangar quelconque, la surprise n’en est que plus belle…
Après avoir grimpé les escaliers et franchi les portes ornés tous deux de jolie fresques mythologiques, on est transporté à Oía, petit village perché sur une falaise au dessus de la mer Égée.
Comme lui, Santorin offre un panorama à couper le souffle sur la mer depuis la terrasse : la mer Méditerranée turquoise en journée, le ciel flamboyant sur les îles du Frioul au sunset.
Pour ne rien manquer du spectacle, une immense baie vitrée permet d’admirer la vue également depuis l’intérieur.
Dans cette vaste salle, on découvre le cabinet de curiosités de Benjamin, qui a rempli les 50 niches murales de trésors ramenés de ses voyages.
Dans les assiettes Popolo décorées de coquillages et crustacés, le chef Jeriel revisite les classiques des Cyclades. Pour les puristes, un tzatzíki onctueux, arrosé d’huile d’O Kalios, et pour les autres, un gyros de poulet servi dans une délicieuse pita maison.
Avant de régaler les Marseillais, Jeriel a perfectionné son art dans un restaurant traditionnel à Tel-Aviv, apportant ainsi une touche personnelle à ses recettes. Mention spéciale pour la sauce tomate parfumée qui accompagne à merveille les boulettes de viande.
Une sélection de quatre généreux mezzés suffit à satisfaire deux épicuriens, mais il serait dommage de passer à côté des desserts.
Pour accompagner ces délices, une dizaine de cocktails aussi beaux que bons, et parfois un peu trompeurs, comme ce cocktail à l’ouzo d’un bleu éclatant. À déguster à table ou au comptoir du bar aux zelliges très graphiques
Par Astrid Briant (texte ) et EF (photos)