Quoi ? : Restaurant de spécialités tunisiennes 
Où ? : 2 rue des Convalescents 13002 Marseille 
Quand ? : 7/7 11.30 à 15.00 et 18.00 à 22.30
Combien ? : Couscous Souris d’agneau 17€  / Tajine au poulpe 12 € / Aubergine farcie 9 €
Transport ? : Métro Colbert / Saint-Charles / Réformés Canebière  
Des Questions ? : 04 91 56 13 28
Un lien ? : Cliquez-ici

Depuis 43 ans, le restaurant tunisien Sur le Pouce régale les papilles des habitants du quartier populaire de Belsunce et des touristes avertis, grâce à ses couscoussiers et ses plats en terre cuite qui abritent les meilleures recettes traditionnelles.

Loin des adresses branchées de Marseille, Sur le Pouce cultive une discrétion qui ne fait que renforcer son attrait. Insoupçonnée depuis l’asphalte, l’ambiance y est pourtant aussi chaude que les couleurs des murs de la seule et unique salle dont l’espace peut difficilement être plus optimisé.

Du lundi au dimanche, midi et soir, on y mange coude à coude, attiré par les effluves qui s’échappent du passe-plats et par une addition qui – contrairement à la harissa – ne pique pas

Comme le souligne le patron avec fierté : « Depuis l’ouverture, rien n’a changé, si ce n’est les prix ! ». Difficile de croire que ces délices culinaires aient pu être encore plus accessibles, tant la qualité et la générosité sont au rendez-vous.

En entrée, une farandole de bricks pliées en demi-lune – comme le veut la tradition tunisienne – concurrence un choix de salades typiques. Mention spéciale pour la rafraîchissante et savoureuse Mechouia dopée ici de thon et d’ œufs durs. 

Elle sera parfaite pour se mettre en jambe et succomber à la vague d’arômes enivrants du tajine aux pruneaux ou du couscous royal. Pour les moins conservateurs et les becs iodés la version au poulpe est à se damner.

Si après ça, vous trouvez encore une petite place et que vous ne souffrez pas de diabète, Makroudh et Baklawa vous attendent humectés de la potion divine, un thé à la menthe parfaitement sucré. Seule la deuxième raison vaut dispense. Pour première il suffit d’un peu de bonne volonté ou d’un doggy bag. 

Par Astrid Briant / Photos AB/EF