Quoi ? : Restaurant, café et cave à vins naturels et biodynamiques
Où ? : 34 grand rue 13002 Marseille
Quand ? : Mercredi > Lundi de 9.00 à 23.00
Combien ? : Midi : Formule entrée-plat-dessert 19.90 € / Soir : plats de 16 à 21 € / Verre de vin entre 6 et 7 € / Café 2 €
Des Questions ? : 04 91 90 69 98
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Du bon café, du bon vin, de la bonne cuisine, le tout servi par une équipe pleine de vie dans un petit local plein de charme : Les Lumières s'est installé en août à quelques encablures du Vieux-Port, et illumine le quartier !

Il y a des projets qui naissent dans la raison et de savants calculs bénéfices/risques. Et il y a les autres, ceux issus d’une magique alchimie faite de hasards, de soirées de haute volée entre gens passionnés, et de coups de chance inopinés. Le restaurant et café Les Lumières fait partie de ceux-là.

Derrière Les Lumières, c’est avant tout une histoire d’amitiés. Elle commence il y a quelques années avec Nidhal, ancien pharmacien reconverti dans le vin, qui est très copain avec Antoine, cuistot spécialiste de poisson – mais passé aussi par la pâtisserie. Nidhal, son rituel du matin, c’est d’aller boire un café chez Deep, où officie Humberto, guitariste-barista vénézuelien qui vient tout juste de poser ses valises au soleil de Marseille après plusieurs années dans le froid autrichien.

Quand le trio apprend que Les Buvards, ce fameux bar à vins à quelques encablures du Vieux-Port – assez proche pour le voir, mais assez loin pour ne pas en subir l’agitation – est à vendre, il suffira d’une soirée très peu raisonnable pour impulser le projet : avec Antoine en cuisine, Humberto au service et au café, Nidhal côté gestion d’entreprise, et en bonus inopiné Marielisa, la solaire maman d’Humberto, tout juste devenue sommelière, au service et à la sélection des vins.

Ils appellent leur restaurant “Les Lumières”, comme hommage à cette idée lumineuse d’ouvrir un lieu ensemble, mais aussi comme clin d’œil à leur envie d’y faire rayonner leur passion de l’accueil et des bonnes choses.

Les Lumières nait donc en août 2023, avec un concept simple : ouvert du matin au soir, on peut y manger, y boire, et acheter du bon vin – sur place ou à emporter, puisqu’il fait aussi cave à vins.

Le matin donc, c’est ambiance petit déj’, avec des vraies propositions salées et sucrées (du granola à l’omelette, en passant pas le sandwich !). Le midi, c’est esprit brasserie avec une formule à moins de 20 €, comprenant une entrée et un dessert uniques, et trois plats au choix – un végé, un avec poisson, un avec viande. La cuisine est inventive et fine, avec parfois une touche d’exotisme venue d’Amérique du sud, largement représentée dans l’équipe : des patates douces par-ci, un ceviche par-là, des haricots noirs…

Et le soir, même genre de cuisine mais version à la carte, qui change chaque semaine. Et vous pouvez agrémenter tout ça d’un bon vin nature et en biodynamie conseillé par Marielisa – elle sélectionne chaque semaine 2 rouges, 2 blancs, un rosé, un pet nat et un vin macéré.

Les produits sont choisis avec amour : légumes de Terre de Mars, poisson de ligne, charcuterie La Boite Noire, pain du Panificateur

En dehors des repas, on peut s’arrêter pour grignoter un cookie accompagné d’un café de spécialité (issu, entre autres, de La Tisserie), choisi et extrait avec amour par Humberto – qui se fera un plaisir de vous raconter avec passion ses choix et les complexités de l’extraction.

Côté décor on n’hésite pas à miser sur la récup’ avec des chaises dépareillées, un tableau improbable ou des panneaux de signalisation. C’est petit, et du coup délicieusement agité – on a testé : même le lundi soir, c’est vivant !

Et les oiseaux d’extérieur pourront bien sûr profiter de la terrasse, que l’équipe a réussi à rendre mignonne et chaleureuse à grands coups de petites et grandes plantes, malgré la route attenante.

Les Lumières est donc un petit rayon de soleil dans le quartier tenu par une équipe pleine de vie. À essayer (avec le risque de l’adopter !)

Le Petit Plus : Les Lumières devrait bientôt proposer des soirées dégustations de vins.

Par Julie Desbiolles