Nouveaux habits, nouvelle équipe, nouvelle carte : le Vendôme est en place. Cette brasserie conviviale s’offre une cure de jouvence rafraîchissante pour de nouveaux jours heureux.
Le Vendôme est cette jolie dame qu’on a toujours connu sur la place Lulli sans jamais oser lui demander son âge. A la faveur d’un relooking discret mais pourtant bien profond, la brasserie est parée pour accueillir pendant de longues années encore les habitués (commerçants, avocats et cadres des banques voisines), touristes en goguette, mais aussi tous les marseillais.es qui souhaiteraient faire une pause plein soleil lors d’une session shopping, dans un centre-ville joliment requalifié.
Elle a décidé de reprendre son rythme de croisière, celui d’une brasserie de quartier ouverte en continu, du matin jusqu’au soir. Du café du matin pour les lève-tôt aux apéros d’après-boulot, elle entend redevenir le poumon vibrant du quartier où l’on se retrouve sans rendez-vous.
Avec ses banquettes de moleskine vert bouteille, son sol en carreaux de ciment noir et blanc, ses chaises et tables rondes de bistrot, le Vendôme retrouve les codes classiques et élégants de la brasserie dans trois espaces accueillants : une salle aux grands miroirs fumés, une véranda cosy dont l’ouverture donne cette agréable impression d’un dedans-dehors et enfin une grande terrasse au soleil. Au total, plus d’une centaine de couverts qu’il faut servir au galop à la pause déjeuner.
Pour ce faire pas de révolution en cuisine mais des incontournables à la carte bien maîtrisés et très copieux : œufs mimosas, panisses – mention spéciale pour celles à la truffe avec la petite mayo maison – et pâté en croûte pour se mettre en bouche ; de jolies salades (César, fraîcheur et Saint-Marcellin) côtoient de solides plats de pâtes.
D’autres incontournables de la cuisine brasserie sont aussi au menu – tartare, escalope milanaise, daurade royale – mais aussi des propositions plus personnelles, comme le tataki de thon au riz vénéré et sauce thaïe ou les cannelloni brocciu et menthe fraîche. Un plat du jour complète cette liste déjà bien fournie qui permettra aux habitués de ne pas se lasser.
A la manœuvre de ce renouveau, un trio de jeunes entrepreneurs aux carnetx d’adresses aussi épais qu’un ancien bottin. Thibault Rutily, le gérant, a fait ses armes au Roy René, Pierre Monville et Fabrice Blisson (fondateurs de l’application mobile I-wantit) ont eux aussi l’expérience de la restauration avec la brasserie italienne Boccascena, ouverte il y a quelques années seulement à la Joliette.
Le Petit Plus : Ouvert en tout début de soirée, le Vendôme permet des afterwork de plein air dans un calme apaisé très agréable.
Par Eric Foucher