Quartier libre, c'est la récré des papilles : un restaurant aussi cosy que votre salon, une cuisine éclectique et imaginative, servie en petites portions à partager. Un endroit parfait pour tous ceux qui pensent qu'une bonne nourriture s'apprécie en bonne compagnie.
Il porte bien son nom, car il y a comme un air de détente à Quartier libre. On ne saurait dire si c’est lié à l’esthétique boisée et chaleureuse de l’intérieur, à l’entrain palpable de l’équipe en cuisine, au rayon de soleil sur la terrasse, aux tables dépareillées sur lesquelles trônent des verres de cantine, à la nourriture imaginative servie dans de petites assiettes colorées à partager… Mais on ne peut que le constater : on s’y sent comme à la maison.
Le restaurant a ouvert en juillet 2020, rue Glandeves – la petite rue derrière l’opéra de Marseille que l’on redécouvre avec grand plaisir depuis sa piétonnisation. Derrière le comptoir, il y a Alice et Louis. Le duo avait déjà une un restaurant à Paris, et c’est pour revenir près de la famille de la première qu’ils ont tout lâché pour ce projet dans la cité phocéenne. Louis est à la gestion, et Alice aux fourneaux ; quand on lui demande comment elle a appris cuisiner, elle répond simplement qu’elle a « toujours été obsédée par l’idée de manger »… Ce qui explique la passion que l’on sent dans ses plats.
Parlons plats, donc. Le concept est à la « media ración » : comme des tapas mais en plus copieux, à partager. Premier avantage de taille, donc : les papilles curieuses ne seront pas limitées à un seul met ! La carte change au gré des légumes du jour (qu’Alice va choisir en personne à L’Epicerie paysanne, car de son aveu, elle a besoin de voir les légumes pour imaginer ce qu’elle va faire), mais contient toujours une dizaine de propositions – dont au moins une végétarienne. Nous avons par exemple pu goûter la courge au provolone (fondante), le fatteh de pois chiches (contraste chaud-froid très agréable), la cuisse de canard et les frites (parfaitement dorées). Alice ne se limite pas : c’est de la cuisine internationale, fusion, imaginative, passionnelle, éclectique. Côté desserts, même logique : trois propositions, pas plus, mais faites maison le jour même partir de produits de saison.
Vous l’aurez compris, Quartier libre nous a séduit pour son absence de fioriture et son très bon goût, dans tous les sens du terme. Parfait pour une pause déjeuner de qualité, ou pour un vendredi soir (seul soir d’ouverture) entre copains… Avec un bémol : nous ne sommes pas les seuls à l’avoir compris, et la réservation est vivement conseillée !
Le Petit Plus : Tout est fait fait maison… Jusqu’au limoncello !
Par Julie Desbiolles
Photos : JD et Quartier Libre