Chez Nico, c’est la pizzeria de quartier qu’on aimerait tous d’avoir à côté de chez soi. Simple conviviale et généreuse, pour un déjeuner ou un dîner entre copains, à la bien.
Comme une cabanon de bois avec sa petite terrasse ensoleillée, Chez Nico est une valeur sûre pour les amateurs de bonnes pizzas. Entre les sandwiches gourmets de Dailycat et les savoureuses grillades de Mon poulet, c’est une adresse de plus pour manger sur le pouce, sur place ou à emporter.
La devanture plein sud entre le Théâtre Bompart et la Place du Terrail est très agréable dès les premiers rayons du soleil pour assister au spectacle d’une rue d’Endoume en plein renouveau avec les nombreux commerces de bouche qui s’y installent. A l’intérieur une salle d’une vingtaines de couvert baignée de lumière dans laquelle les bonnes odeur du four à bois vous titillent les narines. L’accueil de Fred, le serveur, est simple et chaleureux sans en rajouter dans le folkore italien. Ça fait du bien.
Nico a repris le flambeau d’une ancienne pizzeria il y a près de deux ans. Mais il y a bien plus longtemps qu’il étale les bonnes pâtes puisque les habitués l’ont connu depuis une dizaine d’années dans la pizzeria mythique sur la Canebière, Chez Picone.
Dans sa nouvelle maison aussi, il a à cœur de proposer des pizzas de qualité. Pâtes fines, gonflantes et croquantes sur le pourtour, garnies d’ingrédients de premier choix choisis par notre pizzaiolo.
Depuis la culte pizz moit-moit’ (fromage-anchois) jusqu’à l’excellente Pizza de la casa (saucisse, câpres et ail) ou aux supions en passant par les pizzas blanches, les calzones et les veggie, le choix est large et permettra de varier les plaisirs pour les pizza lovers. Quelques plats de pâtes (raviolis aux cèpes, cannelloni ou lasagnes gratinées au feu de bois) et suggestions du jour (la daube de bœuf et le sauté de veau aux olives en tête) ainsi que de copieuses salades pour les jours de cagnard viennent compléter le menu. En dessert et pour terminer sur une note gourmande, des mousses au chocolat, tiramisu maison et panacotta maison.
Par Eric Foucher