La fameuse gourmandise au chocolat et à l’huile d’olives faite à Marseille et présentée sous forme de feuilles d’olivier s’offre un écrin d'exception sous la cathédrale de la Major.
Depuis sa naissance en 1999, année de la célébration des 2600 ans de Marseille par les grecs l’Espérantine joue des symboles. Dans sa composition tout d’abord puisque les confiseries imaginées par Francesco Martorana le créateur et son équipe dans leur labo marseillais s’inspirent de l’antique régime crétois où l’huile d’olive, les fruits et les légumes sont rois. Ainsi dans son moelleux assemblage sans matière grasse animale ni de conservateur, amandes douces, écorces d’oranges confites et pointe de menthe forte viennent parfumer le cacao et l’huile d’olive bio. Clin d’œil aussi dans les formes des produits qui reprennent celles de la vigne: le rameau symbole de force, de paix et de longévité mais aussi les olives et les sarments. Après la petite boutique du Panier, il fallait à la marque un espace de choix pour présenter la longue liste des ses créations chocolatés (barres chocolatés, pâte à tartinés, etc.) dont les fameux cailloux du Panier élaborés à partir de brisures de la célèbre navette marseillaise et enrobées de chocolat (noir, lait et blanc). C’est chose faite avec cet ancien entrepôt des Voûtes de la major qui avait été gagné sur les entrailles de la Cathédrale. Le duo d’architectes Rudy Ricciotti/ Marco Aroldi a conservé les beaux volumes mais révélé toute leur majesté grâce à un aménagement de mobilier bois et de grandes tentures et d’un doux éclairage qui confère au lieu une atmosphère monacale propice à la dégustation que ne manqueront pas de vous proposer les vendeuses pour faire votre choix. (EF)