Pour compléter la carte du monde qu'on goûte déjà Noailles, ça y est : la cuisine vietnamienne a pris ses quartiers rue d'Aubagne ! Ça s'appelle Gingembre, et c'est aussi coloré, doux et charmant qu'un bo-bun...
A l’entrée, pas de gros dragons rouges et dorés, mais des couleurs rafraîchissantes et des plantes partout, « comme dans les cantines qu’on pourrait trouver aujourd’hui à Saïgon », explique le co-gérant Aurélien – balayant au passage pas mal de nos clichés. Ça résume assez bien le concept du Gingembre : de la cuisine vietnamienne d’aujourd’hui, dans un décor moderne, lumineux et joyeux.
Derrière le comptoir, un duo franco-vietnamien : Aurélien le Marseillais à la gestion, Tony l’Australo-Vietnamien aux fourneaux. Ils se sont rencontrés en Chine, alors qu’ils y étaient tous deux couturiers. Mais il y a trois ans, ils décident de changer de vie et se tournent vers le métier exercé depuis toujours par leurs familles respectives : la restauration. Venus à Marseille, quand ils entendent que l’épicerie Tamky a un local vide et cherche à y implanter un projet culinaire, ils sautent sur l’occasion. Ce sera de la cuisine vietnamienne et ça s’appellera Gingembre – cet ingrédient épicé mais pas trop, aussi typique du Vietnam que de toutes les autres cuisines du monde qu’on trouve à Noailles.
C’est ainsi qu’on trouve à Gingembre des recettes traditionnelles vietnamiennes que Tony a apprises dans la cantine familiale – mais qu’il ne se prive pas de moderniser, par petites touches.
Une dizaine de plats à la carte, qui changent régulièrement, avec un mélange de découvertes et de classiques, mais toujours appétissants et parfumés – et servis avec amour dans une vaisselle joliment dépareillée. On trouve aussi une version light à partager, avec des tapas : nems, brochettes, wontons… Histoire de s’initier à toutes les saveurs.
Peu de plats donc, mais beaucoup de soin, tant dans la cuisine que dans le service et la présentation. Pour le moment les repas sont uniquement en terrasse, mais Gingembre devrait inaugurer un intérieur flambant neuf prochainement, et c’est prometteur : grand comptoir, verrières et végétal en maître… Ça promet de belles, joyeuses et délicieuses soirées marseillo-saïgonnaises.
Le Petit Plus : Pas d’alcool pour le moment, mais un soin particulier apporté aux boissons sans alcool, faites maison et pleines d’imagination : mocktails, jus pressés, thés glacés…
Par Julie Desbiolles