Un bistrot qui se la joue saloon ou un pub qui prend l’accent marseillais ? Qu’importe, ce lieu dont le nom sent le stupre ne pouvait que nous attirer sur les quais !
Vous aimez la bière mais pas l’atmosphère feutrée des pubs, les bons whiskies mais pas les clubs pour gentlemen, le rock mais pas l’ambiance bourrue ? Pas de panique, le lapin blanc vient de débarquer à Marseille. Un petit animal malicieux qui renvoie au monde merveilleux de Lewis Carroll, à la chanson planante des Jefferson Airplanes mais surtout au White Rabbit Saloon que possédait jack Daniel à côté de sa distillerie dans le Tennessee et qui vient de fêter ses 120 ans. Ça c’est pour la petite histoire. La grande, elle, reste à écrire sur les quais de Marseille en pleine renaissance. Ici la mousse trinque avec les bulles, le malt avec les raisins et les durs à cuirs fricotent avec les midinettes. Devant la rade stationnent souvent quelques belles mécaniques (café racer, bobber et hot road) et on profite des derniers rayons du soleil sur la terrasse pour grignoter quelques planchettes. A l’intérieur, on lève le coude le long du zinc, tandis que dans la mezzanine ou les petits salons du rez-de-chaussée, on devise sourires aux lèvres dans de sexy conciliabules sur les tactiques de rapprochements des corps : dansera, dansera pas sur le dj set ou lors du petit concert live ? Méfiez-vous quand même, il devient vite chaud le lapin ! (EF)