Pas facile de contenter lors d’un même repas les amateurs de cuisine japonaise, chinoise ou vietnamienne à moins de faire votre BA… le Bistrot Asiatique s’entend.
De l’ancienne boulangerie de quartier, il ne reste que la facade dont la rosace de pierre arbore dorénavant la nouvelle appellation des lieux. Car à l’intérieur, les murs de briques rouges et leurs photos noir et blanc, le sol en béton brut, les luminaires indus, les chaises de bistrot, le comptoir en bois blond et la cuisine semi-ouverte vous font davantage penser à un restau de Brooklyn. La s’arrête l’analogie car on y cause bien marseillais pour prendre la commande. A la carte donc, les grands classiques des différentes spécialités asiatiques comme les rouleaux de printemps, les nems, les sushis, les woks ou les Bo Bun qui, à défaut d’être les meilleurs dans leur catégorie – difficile d’être excellent partout – sont de facture très honorable et offrent parfois même quelques jolies trouvailles comme ces nems maison à la Feta-Menthe-Courgette, au chèvre-miel ou au poulet citron. Les desserts (cheesecake à la vanille, douceurs mangue–coco, et miroir de fruits rouges, etc.) aussi sont maison et permettent de conclure un déjeuner ou un dîner sur une note sucrée très agréable. Le bonne surprise vient au moment de l’addition qui a la bonne idée de ne pas faire flamber la CB. (EF)