C’est une maison verte adossée à la Gare saint Charles. Du séjour aux chambres, elle raconte une histoire de passion. Si ce n’est pas le bonheur, ça y ressemble !
Après le Vertigo et la Pension Edelweiss, David Karoubi a écrit un nouveau chapitre de sa saga hôtelière lui permettant enfin de traduire en couleurs et motifs son attachement à la culture espagnole. Il nous fait voyager cette fois d’Espagne en Argentine avant de revenir au bercail, à Marseille bien sûr, les valises remplies d’images qui viendront tapisser les lieux habités par l’âme du Juan Sébastián Ortega. La légende prétend que, fuyant le courroux de son beau père argentin, le plus grand joueur de castagnettes au monde s’est refugié avec sa belle dans un petit garni de Marseille qui portera son nom. Du séjour où trônent les photos des ancêtres aux affiches de flamenco dédicacées dans une cage d’escalier rouge passion, en passant par les trophées taurins, l’imaginaire devient réalité sans jamais tomber dans le cliché ni le décor facile. Les cinq belles chambres possèdent chacune un cachet particulier avec leurs papiers peints anglais géométriques et leurs mobiliers savamment chinés qui osent les mélanges d’époques (de 50 à 70 principalement) sans pour autant rien sacrifier au confort. Literie de qualité, climatisation, connexion wifi, écran plat et belle douche, tout est prévu pour que cette escale latine à deux minutes de la Gare vous soit confortable et ce, dès votre arrivée dans le salon du rez-de-chaussée. Avec son bar en formica, ses tables bistrot et ses portraits familiers il a des allures de pension de famille qui vous baigne dans une douce nostalgie.