Professionnels comme amoureux des beaux tirages ne pourront que se féliciter de l’agrandissement de ce fameux labo photo durant son transfert. Ou quand les dernières technologies se marient à la passion de la belle image…
Le terme ASA ne voudra sans doute pas dire grand chose au Digital Native. Exprimant le degré de sensiblité d’un film à la lumière, il fait parte du jargon des photographes qui ont connu les joies de l’argentique. C’est d’ailleurs à cette époque préhistorique pour les Milleniums, il n’y a plus de 40 ans pour être précis, qu’AZA (avec un Z qui ne veut pas dire Zorro) est né sous l’impulsion de Mr Barbotin. A l’époque, il s’agissait d’un studio de prise de vue et un laboratoire de tirage destiné principalement aux tirage commerciaux (industrie, publicité, alimentaire, etc) et spécialisé dans le procédé cibachrome, dorénavant impossible faute de fabriquant papiers.
Avec l’arrivée du digital à la fin des années 90 et la reprise du business par le fiston Cyril en 2000, la bascule vers le numérique est prise. Rapidement le studio s’oriente vers le tirage de photos d’artistes auprès desquels le studio ne tarde pas à se faire connaître (NB : il ne sont maintenant plus que deux studio à Marseille avec Rétine Argentique). Galeries, musées, plasticiens deviennent des clients réguliers par le bouche à oreilles pendant 12 ans dans le quartier Edmond Rostand.Toujours en veille des nouvelles technologies, le studio a profité de son déménagement vers le boulevard de la Libération pour accroître son parc de machines et donc son offre.
Aux tirages laser et pigmentaires, il convient dorénavant d’ajouter des tirages latex pour de tirages repositionnables bluffants ou charbons pour des photos noir et blanc qui retrouve de la profondeur et du modelé. A cela, il faut ajouter un département numérisation avec un scan très haut de gamme et de finitions : contre collage, plastifications et encadrement sur mesure pour s’adapter à n’importe quel format.
Si la lecture de portfolio par des professionnels (le 3ème œil) mis en place avec le Percolateur est pour l’instant en stand-by, une mini galerie permet d’afficher tous les deux mois le regard d’un photographe à l’entrée du studio inauguré par Philippe Conti.
Le Petit Plus : Avec l’italien Claudio et le japonais Masako, Cyril forme un trio à la fois compétent et très accueillant. Alors n’hésitez pas à pousser la porte.