Fort d’un réseau en art contemporain cultivé sur toute l’Europe et après avoir fondé ArtCan en 2016, Diego Escobar fait un coming out patronymique avec sa galerie éponyme. Plus que jamais, elle promeut et défend des artistes pour leur assurer une visibilité internationale à travers des publications, des expositions et même du leasing d'œuvres d'art.
Diego Escobar a passé une décennie à se former sur les places du marché de l’art contemporain international en poussant les portes de célèbres maisons de ventes aux enchères telles que Sotheby’s Londres, Galartis, Lausanne ou encore Tajan à Paris pour qui il s’occupait des départements d’art contemporain et d’art urbain. Autant dire que le jeune homme a vu le marché du graffiti, de l’art urbain et de l’art contemporain de façon générale exploser.
Avec pour envie de revenir dans le sud, le toulonnais d’origine a fait une courte escale par Montpellier avant de trouver l’associé et l’écrin de choix qui mettront en valeurs des collections explosant de couleurs à Marseille. Dans le quartiers des antiquaires dans un premier temps, puis dans celui de Périer en 2019.
La très belle villa du boulevard Périer offre un écrin de choix aux œuvres de ses artistes qui ont pu être exposés dans le jardin végétalisé ou dans la galerie elle-même, baignée d’une magnifique lumière du jour.
Volant dorénavant de ses propres ailes, le galeriste a rebaptisé ArtCan Gallery à son nom, mais ne déroge pas à ses principes fondateurs : ne proposer à la vente que des artistes dont il admire le travail au-delà de la simple valeur marchande.
« Il n’y a pas un seul des artistes soutenus par la galerie dont je n’ai une œuvre à la maison. Avec chacun d’entre eux, un lien particulier s’est créé, et c’est ce que je trouve passionnant dans mon métier. »
Au fil des années, des visites d’ateliers, solo show et groupe shows organisés, il a pu tisser avec chacun d’eux une relation de confiance.
Depuis plusieurs années, il accompagne ses artistes issus de l’art urbain et du graffiti vers des trajectoires plus contemporaines. Lek & Sowat, Koralie, Ludovilk Myers sont maintenant les chantres talentueux d’un art contemporain imprégnés de motifs graphiques.
On a pu voir également sur les murs la peinture réaliste de Mickaël Doucet, hyperréaliste de l’artiste belge SPYK ou des toiles carrément abstraites des français Guillaume Grando (plus connu sous le nom de SupaKitch), Franck Noto (anciennement Zest) ou bien encore Jan Kuhlemeier, l’artiste néerlandais qui brouille les frontières des médias artistiques.
La grande nouveauté vient de l’ouverture d’un département design. inauguré avec le designer originaire de la Côte Bleue, Axel Chay.
Ses objets totems très pop sont en passe de devenir très populaires auprès du grand public via de belles collaborations (dernière en date avec Monoprix) mais aussi des collectionneurs d’art contemporain avec des pièces uniques signées.
Le Petit Plus : La galerie propose une offre de leasing d’œuvres d’art spécialement conçue pour les entreprises et les professions libérales désirant acquérir des œuvres d’art et du mobilier signé pour embellir et personnaliser leurs espaces de travail.
Par Eric Foucher / Photos EF et Galerie Diego Escobar