Dans sa nouvelle livrée, la noirceur n’a jamais été aussi brillante. Du comptoir aux cuisines, la Dame Noir subjugue et attire par ses mixes envoûtants.
Un nouveau chapitre vient de s’ouvrir pour La Dame Noir. L’établissement qui durant sept ans avait fait le bonheur des noctambules sur la place Notre Dame du mont a trouvé un nouveau port d’attache sur le Vieux Port, dans le 7ème arrondissement. Et pour ceux qui souhaiteraient poursuivre dans la symbolique du chiffre, il s’est construit autour des 7 péchés capitaux, ultime clin d’œil à son prédécesseur dont il n’a gardé que la célèbre mosaïque « Bar des pecheurs » et dont l’accent manquant semblait annonciateur d’une seconde vie, plus interlope celle-ci.
Entre temps la chouette, le mystérieux oiseau de nuit emblème du lieu, a mûri et s’est nourri de toutes sortes expériences festives et musicales. Comme un bon cru, cette dame là qu’on penserait presque de Shanghai – version Bund art déco avec son intérieur boisé, son comptoir en marbre noir et son éclairage rouge tamisé a pris de la bouteille et beaucoup de goûts. Tout en cultivant un mystère délétère par des touches ésotériques déclinées sur les tableaux, elle a abandonné ses tenues légères pour des atours beaucoup plus raffinés mais pas son coté dark qui fait tout charme. « Plus c’est sombre, plus vous y verrez clair » reste définitivement sa devise.
Au bar, vous consommerez des cocktails raffinés (En photo le cocktail chaud « Winter Pain killer » à base de Whisky, cointreau, sirop maison et clou de girofle » vous met un sacré coup de fouet avant que le « Datcha Moonshine » à base de vodka, melon, concombre, gingembre et pain d’épice n’adoucisse un peu la conversation) et vous pourrez accompagner une bonne bouteille de vin de la région par des petites assiettes de la cuisine du monde, entendez par là des plats issus de la street-food d’ici (moules gratinées, panisses, caviar d’aubergines) ou d’ailleurs (nems, bœuf teriyaki, assiette thaï,etc.) le tout cuisiné maison bien sûr.
La qualité de la programmation musicale reste bien sûr l’un des piliers du lieu avec des DJs de renom invités chaque week-end mais ce sont des petites formations musicales (duo ou trio en mode showcase) qui viendront davantage créer la surprise tout comme les chefs invités à des ping-pong culinaires et musicaux.
Et bien qu’il y ait peu de chance que vous restiez sur votre faim, vous pourrez continuer votre voyage musical vers des tempos plus endiablés au club maison, dorénavant situé à quelques encablures seulement sur le même quai. La Dame noir is the New Black, le doute n’est maintenant plus permis. (EF)